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Son règne est marqué par ses réformes. Les actuelles loi communale (1862), loi ecclésiastique (1863) et loi criminelle (1864) ont été rédigées en se basant sur la devise : Land skall med lag byggas (« La loi doit bâtir le pays »). Charles a également soutenu Louis De Geer concernant la réforme du Riksdag en 1866[2].
Politique étrangère
Charles était un ardent partisan du scandinavisme. Sa politique de solidarité entre les trois royaumes du nord, son étroite amitié avec Frédéric VII de Danemark, l'auraient mené, dit-on, à promettre à demi-mot d'aider le Danemark à la veille de la guerre de 1864. Néanmoins, vu l'impréparation de l'armée suédoise et les difficultés liées à la situation, Charles a été forcé d'observer une stricte neutralité. Il est décédé à Malmö le .
Charles XV a oeuvré dans plusieurs domaines autres que politiques, comme la poésie ou la peinture, discipline dans laquelle il aurait acquis une certaine réputation. Son frère Oscar II lui a succédé sur les deux trônes de Norvège et de Suède.
À sa mort, le trône passe à son jeune frère, qui règne sous le nom d'Oscar II.
Quelques semaines avant le décès de Charles, sa fille Louise (alors princesse du Danemark) a donné naissance à son second fils. Le jeune prince du Danemark reçut le prénom de son grand-père, Charles, à son baptême, et en 1905, monta sur le trône de Norvège, devenant ainsi le successeur de son grand-père dans ce pays sous le nom de règne de Haakon VII. Le roi actuel de Norvège, Harald, est l'arrière-arrière-petit-fils de Charles par sa mère.
Aucun des descendants de Charles n'a été roi de Suède à ce jour. Néanmoins, ses descendants règnent ou ont régné sur les trônes du Danemark, du Luxembourg, de Grèce, de Belgique et de Norvège.
Parti, en 1 coupé d'or, cantonné en chef d'azur, à trois couronnes d'or (de Suède moderne) et d'azur, à trois barres ondées d'argent, au lion couronné d'or, brochant sur le tout (de Suède ancien), en 2 de gueules, au lion couronné d'or, tenant dans ses pattes une hache danoise d'argent, emmanchée du second (de Norvège ancien) à la demi-croix de Saint-Éric, sur-le-tout parti de Vasa (tiercé en bande d'azur, d'argent et de gueules à la gerbe d'or brochant) et de Pontecorvo (d'azur, au pont à trois arches d'argent, sur une rivière de même, ombrée d'azur, et supportant deux tours du second, le tout surmonté d'une aigle contournée d'or au vol abaissé, empiétant d'un foudre du même (de Bernadotte)).