Surcouf est une chaîne de magasinsinformatiquesfrançaise créée en 1992 et disparue en 2012. Elle se présentait à l'origine comme « la foire permanente de l'informatique ».
L'enseigne a longtemps été cantonnée à ce seul magasin et principalement destinée aux connaisseurs de l'informatique par l'exhaustivité des matériels proposés et l'aspect volontairement foire de l'agencement du magasin.
Au , Surcouf réalise un chiffre d'affaires de 225 millions d'euros (en baisse de 9 % par rapport aux 247 millions d'euros réalisés en 2007) et emploie 597 personnes[3],[4].
En , le groupe PPR annonce qu'il cherche à revendre l'enseigne[2]. Le , des négociations exclusives débutent avec Hugues Mulliez, fondateur de l'enseigne Youg's (groupe fondé en 1999 à Villeneuve-d'Ascq et propriétaire de trois magasins qui ont réalisé 25 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2008)[5]. Le groupe PPR indique dans son communiqué que « le projet de cession sera soumis à la consultation des instances représentatives du personnel et à l'approbation des autorités de la concurrence ».
Le , l'accord est signé entre le groupe PPR et Hugues Mulliez[6]. L'enseigne lui est cédée pour un euro symbolique[2].
En 2011, il est annoncé que le magasin de Strasbourg devrait fermer ses portes au mois de juillet, à l'issue de soldes[8], ainsi que celui du centre commercial Belle Épine à Thiais.
En , la société se place en cessation de paiements et une procédure de redressement judiciaire est lancée, avec une période d'observation de six mois. L'entreprise emploie 472 personnes dans 6 magasins et affiche, en 2010, une perte nette de 20 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros[9].
En , la direction annonce la mise en vente de l'enseigne[10],[11]. Le tribunal de commerce de Lille, devant rendre son jugement le , reporte l'examen des offres au .[pas clair]
Aucun repreneur ne s'étant présenté, le , le tribunal place la société en liquidation judiciaire, avec une poursuite de l’activité jusqu’au [12]. En , un syndicat envoie une lettre ouverte au ministre Arnaud Montebourg[13].
Une fois les stocks épuisés (uniquement disponibles en magasin)[pas clair] et vendus plus vite que prévu grâce à des réductions allant jusqu'à 60 %, les magasins ont fermé définitivement leurs portes le .