Sumiko Kurishima

Sumiko Kurishima
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Sumiko Kurishima en 1931.
Naissance
Tokyo (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon japonaise
Décès (à 85 ans)
Profession Actrice
Films notables Rêves de chaque nuit
Au gré du courant

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Sumiko Kurishima (栗島すみ子, Kurishima Sumiko?) est une actrice et danseuse japonaise, née le et morte le .

Biographie

Sumiko Kurishima apparait une première fois au cinéma à l'âge de six ans en 1909. Au tout début des années 1920, elle est l'une des premières actrices à rejoindre la Shōchiku et fait ses débuts en 1921 sous la direction de Henry Kotani. Durant cette décennie, elle devient l'une des principales vedettes féminines de la compagnie de production[1]. Elle apparaît dans près de cinquante films entre 1921 et 1923[2]. C'est après l'avoir vue interpréter le rôle principal dans un film que Kinuyo Tanaka décide de devenir actrice de cinéma[3].

Sumiko Kurishima a tourné dans plus de 120 films entre 1909 et 1938. Elle refait une apparition au cinéma en 1956 sous la direction de Mikio Naruse dans Au gré du courant[2].

Vie privée

Sumiko Kurishima s'est mariée au réalisateur Yoshinobu Ikeda, elle est l'interprète principal de la majorité de ses films. Leur mariage a été caché au public sur les recommandations de la Shōchiku afin d'entretenir l'illusion de romance entre l'actrice et son partenaire à l'écran au début des années 1920, l'acteur Yūkichi Iwata (ja)[4].

Filmographie

Yuriko Hanabusa et Sumiko Kurishima dans Nageki no kujaku (1924.)
Sumiko Kurishima, Chieko Matsui, Yoshiko Kawada, Yukiko Tsukuba et Sakuko Yanagi, photo promotionnelle des Cinq intriguantes (1926).
Sumiko Kurishima dans Sōshiju (1932).
Sumiko Kurishima, Shigeru Ogura et Kenji Ōyama dans Rêves de chaque nuit (1933).
Mitsuko Yoshikawa, Chōko Iida et Sumiko Kurishima dans Qu'est-ce que la dame a oublié ? (1937).
Affiche de Mademoiselle (1930).

Sauf indication contraire, la filmographie de Sumiko Kurishima est établie à partir de la base de données JMDb[2].

Années 1900

Années 1920

Années 1930

Récompenses et distinctions

Notes et références

  1. ↑ (en) Joseph L. Anderson et Donald Richie, The Japanese Film : Art and Industry, Princeton University Press, , 526 p. (ISBN 978-0-691-00792-2, lire en ligne), p. 42.
  2. ↑ a b et c (ja) « Filmographie », sur JMDB (consulté le ).
  3. ↑ Tadao Satō (trad. du japonais), Le Cinéma japonais (tome I), Paris, Éditions du Centre Pompidou, , 264 p. (ISBN 2-85850-919-0), p. 103.
  4. ↑ (en) Irene Gonzalez-Lopez et Michael Smith, Tanaka Kinuyo: Nation, Stardom and Female Subjectivity, Edinburgh University Press, , 296 p. (ISBN 978-1-4744-0969-8), p. 55.
  5. ↑ (ja) « 椿姫 » [« Tsubakihime »], d'après La Dame aux camélias d'Alexandre Dumas (fils), sur kinenote.com (consulté le )

Liens externes