L'Ukraine comprend vingt-quatre régions administratives appelées oblasts, deux municipalités à statut particulier (misto, pluriel mista) et une république autonome (avtonomna respublika),
Il existe aussi quatorze régions historiques, dont la plupart ne correspond pas à une subdivision administrative.
Historique
Les subdivisions de l'Ukraine sont directement dérivées du découpage en vigueur au temps de l'Union soviétique. Il a été simplifié en réduisant le nombre d'entités administratives en juillet 2020.
La plupart des oblasts (terme soviétique équivalent à « région ») sont nommées d'après leur chef-lieu, officiellement appelé « centre régional » (en ukrainienобласний центр, oblasny tsentr).
La ville de Kiev est indépendante de l'oblast de Kiev qui l'entoure, mais en est néanmoins le chef-lieu.
Chaque oblast est subdivisée en raïons (terme soviétique équivalent à « arrondissement ») ; c'est aussi le cas de la capitale Kiev.
Jusqu'en , l'Ukraine comptait 490 raïons répartis entre les 24 oblasts et la Crimée. Leur nombre par oblast variait entre 11 et 20. La superficie moyenne des raïons ukrainiens était de 1 200 km2. Leur population moyenne était de 52 000 habitants.
À la suite d'un regroupement par deux, trois ou quatre, effectif le , l'Ukraine compte désormais 136 raïons.
La communauté territoriale (Територіальна громада) est, depuis 2020, le troisième échelon de collectivités territoriales.
Commune
La commune (громада, gromada « regroupement ») est le plus petit niveau d'organisation administrative. Jusqu'en 2020, elle était le troisième échelon de collectivités territoriales. Entre 2015 et 2020, les communes ont été intégrées dans les communautés territoriales.
D'autres régions sont parfois mentionnées, selon les auteurs :
d'une part le nord (inclus dans l'oblast de Tchernivtsi) et le sud (Boudjak) de la Bessarabie (au sens du gouvernement russe de 1812, car avant 1812, Bessarabie était le nom du seul actuel Boudjak), ainsi que la région jadis roumaine de Hertsa (donnée à l'Ukraine par l'URSS en 1940 par le pacte Hitler-Staline, mais qui ne faisait partie ni de la Bucovine, ni de la Bessarabie : les auteurs notamment roumains utilisent encore ces dénominations) ;
↑Hans-Erich Stier (dir.): Grosser Atlas zur Weltgeschichte, Westermann, 1985, (ISBN3-14-100919-8), DTV Atlas zur Weltgeschichte, 1987 traduit chez Perrin, (ISBN2-7242-3596-7), Putzger historischer Weltatlas, Cornelsen, 1990, (ISBN3-464-00176-8), Atlas historique Georges Duby, Larousse 1987, (ISBN2-03-503009-9), André et Jean Sellier Atlas des Peuples, La Découverte : « Europe centrale » : 1992, (ISBN2-7071-2032-4)