À titre de ministre de la Justice, elle dépose le projet de loi no. 59 pour lutter contre la radicalisation. Ce projet de loi est critiqué pour l'atteinte qu'il pourrait porter à la liberté d'expression[1],[2],[3].
En , lorsque la ministre québécoise de la Condition féminine, Lise Thériault, affirme qu'elle n'était pas féministe, Stéphanie Vallée se déclare elle-même «humaniste plutôt que féministe». À titre de Procureure générale du Québec, elle défend devant la Cour supérieure du Québec la thèse selon laquelle il est possible de participer à un mariage confessionnel sans contracter de mariage civil, parlant à ce propos d'«union spirituelle», un concept inexistant en droit[4]. La ministre Vallée réaffirme par la suite la position juridique traditionnelle québécoise afin d'assurer le respect des dispositions législatives existantes. [1]
Le , l'Assemblée nationale adopte le projet de loi 62 déposé par la ministre Stéphanie Vallée et portant sur la neutralité religieuse de l'État et l'encadrement des accommodements religieux. Ce projet de loi prévoit que les prestataires des services publics doivent recevoir ces services à visage découvert. Au cours des jours suivant l'adoption du projet de loi, Stéphanie Vallée se contredit à quelques reprises : affirmant d'abord qu'il faudra, pour prendre les transports en commun, avoir le visage découvert pendant l'ensemble du trajet, elle a indiqué ensuite qu'il faudra dévoiler son visage seulement au moment de l'entrée afin de pouvoir confirmer l'identité si cela s'avère nécessaire.
Le 11 juin 2018, le gouvernement du Québec octroie une subvention de 4 millions de dollars canadiens sur 5 ans à Montréal International pour la création d'un réseau international francophone en faveur de la protection et de l'avancement des droits des personnes LGBTQI[5],[6]. En tant que ministre responsable de la Lutte contre l'homophobie, Stéphanie Vallée déclare: « Le gouvernement du Québec souhaite non seulement continuer de jouer un rôle actif sur la scène internationale pour la pleine reconnaissance des droits des personnes LGBT, mais aussi agir à titre de chef de file dans ce dossier. Nous sommes fiers de contribuer à une plus grande ouverture à l'égard de la diversité sexuelle, ici comme ailleurs, et de participer à la Conférence mondiale de la Coalition pour les droits égaux[7] ». Cet engagement aboutit l'année suivante à la création de l'organisation Égides, Alliance internationale francophone pour l'égalité et les diversités[8].
En 2018, elle annonce qu'elle ne se représentera pas aux élections[9].
Notes et références
↑Louise Leduc, « Lutte contre la radicalisation: les cégeps irrités par le plan de Québec », La Presse, (lire en ligne, consulté le )