Né le à Windsor en Ontario où il grandit, Stephen Mandel s'installe à Edmonton en 1972 avec sa femme Lynn où ils adoptent deux enfants, Rachel et Adam[1].
Politique municipale
Après s'être présenté pour le poste de commissaire d'école[2], Stephen Mandel est élu au conseil municipal d'Edmonton pour le Ward 1 en 2001. En 2004, il devient maire en battant son adversaire Bill Smith(en), le maire d'Edmonton depuis neuf ans[3].
En 2012, Mandel se lance dans une mission commerciale pour rencontrer les leaders du business et les leaders municipaux d'Asie, et assurer la place d'Edmonton dans le commerce mondial de l'énergie et du business[4].
Le conseil municipal de Mandel est responsable d'un grand nombre de réalisations d'infrastructure : expansion des lignes LRT, construction d'une nouvelle patinoire pour les Oilers d'Edmonton[5]. La ville est l'une des six villes d'accueil de la Coupe du monde féminine de football 2015[6]. Mandel proclame le centième anniversaire de la bibliothèque publique d'Edmonton « le jour de la bibliothèque publique d'Edmonton » délivrant l'adhésion gratuite à la bibliothèque[7],[8]. Pour répondre aux besoins de la communauté autochtone d'Edmonton, la ville établit le Edmonton Urban Aboriginal Accord Initiative Project[9],[10]. En 2011, Mandel instaure la Community Sustainability Task Force pour aborder les problèmes auxquels se heurtent les districts d'Edmonton. L'organisation a fait un rapport sur les recommandations (par le biais du rapport ELEVATE)[11].
Mandel ne sollicite pas de quatrième mandat et quitte le poste de maire d'Edmonton le [12],[13].
En 2013, il possède le parc de maisons mobiles Strathcona County’s Lakeland Village[14].
Politique provinciale
Le , Mandel est nommé ministre de la Santé de l'Alberta par le premier ministre albertain Jim Prentice bien qu'il ne soit pas un député élu[15]. Peu après, il se présente comme candidat progressiste-conservateur dans la circonscription d'Edmonton–Whitemud laissée vacante par le premier ministre et député démissionnaire, Dave Hancock. Lors de cette élection partielle, le , il est élu député à l'Assemblée législative de l'Alberta battant le candidat néo-démocrate Bob Turner(en) par 2 853 voix. Mais, six mois plus tard, lors des élections générales du , il est battu par ce dernier par 5 628 voix. Il termine ses responsabilités de ministre de la Santé lors de la formation du nouveau cabinet le suivant.
Chef du Parti de l'Alberta
Le , Stephen Mandel annonce sa candidature à la chefferie du Parti de l'Alberta. Le , il est élu chef du parti avec 66 % des voix, succédant à Greg Clark(en)[16]. Lors des élections du , son parti n'obtient que 9,08 % des voix et ne fait élire aucun député[17]. Le , il annonce sa démission à titre de chef du parti[18]