Sidi Ali al-Çum‘î, mystique du XIIIe siècle, est le saint patron de la ville. Selon la tradition orale, il serait l'ancêtre de la majorité des habitants[3].
Durant la régence ottomane, Somâa produit certains produits tels que des nattes, des couffins, des paniers et des balais vendus sur tout le territoire[4]. Vers 1860, la ville ne compte que 442 habitants[5].
La route reliant Somâa et Béni Khiar est élargie en 1925 et deux écoles franco-arabes construites en 1927 et 1952[3]. Le , une cellule du Néo-Destour est fondée à Somâa[3] ; des militants sont arrêtés par l'armée française le et déportés à Zâaroura dans le sud du pays[3].
↑Lucette Valensi, Fellahs tunisiens : l'économie rurale et la vie des campagnes aux 18e et 19e siècles, Berlin, Walter de Gruyter, , 421 p. (ISBN978-9027975843), p. 216.