Au cours de ses études dans un couvent, elle acquiert la passion de la littérature.
Mariée au comte Hugues de Chambure, elle voyage beaucoup à l'étranger avec son mari, en poste dans diverses capitales de l'empire colonial Français. Au cours d'un séjour à Dakar, elle décide d’écrire un roman. S'interrogeant sur cette décision, elle explique « Délassement ou distraction ? Peut-être aussi dilettantisme de tenir les fils de destinées fugaces et de les manœuvrer à ma fantaisie : le problème du roman policier tentait mon goût de l'inconnu non pas tant dans le déroulement de l'aventure – puzzle habilement ajustée que dans l'observation attentive et passionnée d'une humanité anormale et rare, combien plus expressive que la banalité des voisinages quotidiens »[2].