Spécialiste du saut en longueur, elle est la première athlète d'Anguilla à atteindre une finale mondiale, à l'occasion des Championnats du monde 2009, à Berlin, où elle se classe 6e du concours.
Elle améliore son record personnel en plein air avec 6,81 m, le à Clermont, mais ne parvient pas à passer le cap des qualifications des Championnats du monde de Daegu (6,34 m).
En début de saison 2012, Shara Proctor améliore le record de Royaume-Uni en salle en atteignant la marque de 6,80 m lors du meeting indoor de Birmingham[2]. Elle améliore de nouveau ce record en finale des Championnats du monde en salle d'Istanbul en se classant troisième du concours avec 6,89 m, derrière les Américaines Brittney Reese et Janay DeLoach[3]. Début juin, à Eugene, Shara Proctor remporte le concours de la Prefontaine Classic en portant son record personnel en plein air à 6,84 m, devançant de justesse la Française Éloyse Lesueur (6,83 m)[4]. Fin juin, à Birmingham, Proctor remporte les sélections olympiques britanniques avec un saut à 6,95 m, améliorant de cinq centimètres le record du Royaume-Uni détenu depuis 1983 par Beverly Kinch[5].
Le , lors du London Grand Prix, elle améliore à son 6e essai son record national avec 6,98 m, quelques secondes après le record national de Dina Asher-Smith sur 100 m (10 s 99). Aux Championnats du monde de Pékin, Proctor prend la tête du concours lors du troisième essai où elle réalise 7,07 m. La Britannique réalise également un saut au dessus de 7,20 m mais celui-ci est mordu de peu. Lors du sixième saut, elle est battue par l'Américaine Tianna Bartoletta (7,14 m). Elle devient vice-championne du monde, sa première médaille mondiale en plein air[6].
Le , à Berlin, Shara Proctor saute 6,91 m. Elle améliore son record en salle de deux centimètres et établit par ailleurs la meilleure performance mondiale de l'année mais est ensuite devancée par l'Allemande Alexandra Wester qui améliore son record 6,72 à 6,95 m. Le , Proctor termine 8e lors des championnats du monde en salle de Portland avec une marque de 6,57 m, loin des espérances laissées par la Britannique tout le long de l'hiver[7].
En , sur son compte instagram, Shara Proctor annonce qu'elle concourra aussi sur le triple saut, avec supposition de participer sur cette épreuve aux Championnats du monde de Londres. Elle remporte le le Bryan Clay Invitational avec 13,82 m[8]. Le , elle termine 2e du concours de la longueur du Golden Grand Prix de Kawasaki avec 6,65 m, battue par Tianna Bartoletta (6,79 m)[9]. En août, elle échoue pour un centimètre à se qualifier en finale des Championnats du monde de Londres (6,45 m contre 6,46 m), alors qu'elle était vice-championne du monde en titre[10].
Le , en qualifications des Jeux du Commonwealth de Gold Coast, Proctor réalise la meilleure marque des qualifications avec 6,89 m[11]. En finale le lendemain, elle remporte finalement la médaille de bronze avec 6,75 m. 3e du meeting de Chorzów avec 6,79 m (- 0,1 m/s) le 8 juin, elle prend cette même place huit jours plus tard au Meeting d'athlétisme de Marseille avec 6,73 m (+ 0,9 m/s), derrière la Colombienne Caterine Ibargüen (6,87 m, + 0,5 m/s) et la Française Éloyse Lesueur-Aymonin (6,80 m, + 1,2 m/s)[12].
↑(en-GB) « "I feel like myself again", says Shara Proctor - Athletics Weekly », Athletics Weekly, (lire en ligne, consulté le )
↑« Caterine Ibargüen bate el récord colombiano de longitud con 6,87 », La Vanguardia, (lire en ligne, consulté le )
↑Rédaction, « Championnats d'Europe : Malaika Mihambo titrée au saut en longueur », L'ÉQUIPE, (lire en ligne, consulté le )
↑Initialement 9e, la Biélorusse Nastassia Mironchyk-Ivanova est disqualifiée le 25 novembre 2016 pour dopage, puis de la Russe Anna Nazarova le 30 novembre 2017, puis la Lettone Ineta Radevica