Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Sergueï Eisenstein

Sergueï Eisenstein
Sergueï Eisenstein en 1939.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Сергей Михайлович Эйзенштейн
Nationalité
Formation
Université d'État d'architecture et de génie civil de Saint-Pétersbourg (en) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Père
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Représenté par
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
signature de Sergueï Eisenstein
Signature

Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein (en russe : Сергей Михайлович Эйзенштейн), souvent désigné ou crédité sous les formes Sergueï Eisenstein, Sergueï M. Eisenstein ou S. M. Eisenstein, est un cinéaste et théoricien du cinéma soviétique né le 10 janvier 1898 ( dans le calendrier grégorien)[1],[2] à Riga (gouvernement de Livonie, dans l'Empire russe, aujourd'hui Lettonie) et mort le à Moscou.

Il est souvent considéré comme un des « pères du montage » avec D. W. Griffith et Abel Gance.

Biographie

Jeunes années

Sergueï Eisenstein et ses parents en 1900.

Eisenstein nait dans une famille de la classe moyenne à Riga, dans ce qui est l'actuelle Lettonie (qui à l’époque faisait partie de l’Empire russe et se trouvait dans le gouvernement de Livonie), mais sa famille ne cessa de déménager pendant ses premières années, comme Eisenstein dut le faire toute sa vie. Son père, le célèbre architecte Mikhaïl Osipovitch Eisenstein (1867-1920), est né dans la région de Kiev, au sein d’une famille de marchands juifs originaire de Vassylkiv et convertis à l’orthodoxie russe. Ingénieur municipal de la ville de Riga, il exercera plus tard la même fonction à Pétrograd. Il réalise de remarquables ensembles architecturaux dans le style Art nouveau, en particulier à Riga. Sa mère, Julia Ivanovna Konetskaïa, est issue d'une famille russe orthodoxe et est la fille d’un riche marchand. Elle quitte Riga pour Saint-Pétersbourg l’année même où éclate la révolution russe de 1905, emmenant Sergueï avec elle. Son fils revint parfois voir son père, qui les rejoignit vers 1910. Un divorce suivit et Julia quitta la famille en 1910 pour vivre à Paris. Eisenstein fut élevé dans le christianisme orthodoxe mais devint athée par la suite.

En 1915, il entre à l'Institut des ingénieurs civils de Pétrograd. En 1917, il abandonne ses études et s'engage dans l'Armée rouge[3]. Eisenstein ne s'engage pas politiquement en lors de la révolution d'Octobre, mais au début de la guerre civile. Il sert dans l'Armée rouge comme ingénieur.

Du théâtre au cinéma

Sergueï Eisenstein au début des années 1920.
De gauche à droite : Tamizi Naito, Boris Pasternak, Eisenstein, Olga Tretyakova, Lili Brik, Vladimir Maïakovski, Arseny Voznesensky, un traducteur japonais (1924). Musée des Beaux-Arts de Houston.

Démobilisé en 1920, Eisenstein devient décorateur de théâtre, et participe même à la mise en scène pour la pièce Le Mexicain — une adaptation de Pour la révolution mexicaine de Jack London. Il fait une rencontre déterminante avec Meyerhold, qui dirige le Théâtre Proletkult de Moscou. Son influence sera grande sur les innovations apportées par Eisenstein aux montages — son concept de montage intellectuel en particulier. Il fait ses débuts au cinéma en 1923, avec Le Journal de Gloumov, un petit film burlesque inséré dans une représentation théâtrale et publie, la même année, ses premiers écrits théoriques sur le « montage-attraction ». La Russie nouvelle a besoin de propagandistes. Les artistes, notamment les caricaturistes, peuvent faire se rallier les masses illettrées au combat des bolcheviks. Alors Eisenstein peint des bannières, des affiches sardoniques, sarcastiques, bien dans son humeur.

Il est un pionnier de l'utilisation de plusieurs techniques cinématographiques dont le montage des attractions, qu'il explique dans ses écrits théoriques et qui eurent une grande influence dans l'histoire du cinéma.

Dans ses premiers films, il n'utilise pas d'acteurs professionnels. Ses récits évitent les personnages individuels pour se concentrer sur des questions sociales notamment les conflits de classe. Les personnages sont stéréotypés. Eisenstein est loyal envers les idéaux du communisme prônés par l'Union soviétique de Joseph Staline et du Komintern. Ce dernier comprend très bien le pouvoir des films en tant qu'outils de propagande, et il considère Eisenstein comme une figure controversée[réf. nécessaire]. La popularité et l'influence d'Eisenstein fluctuent en fonction du succès de ses films. En 1925, il tourne Le Cuirassé Potemkine. La célèbre scène de la poussette descendant l'escalier est filmée le à Odessa. C'est la commission, chargée par le Comité central du Parti communiste d'organiser le jubilé de la révolution manquée de 1905, et qui comprend dans ses rangs le commissaire du peuple à l'Instruction publique Lounatcharski et le peintre Malevitch, qui a désigné Eisenstein pour réaliser un film commémoratif. Faute de temps, le réalisateur ne pourra traiter la totalité des événements, mais seulement l'un d'entre eux, la mutinerie intervenue sur le cuirassé. Parfois, il n'obtient pas la reconnaissance pour son travail, par exemple pour le film Octobre : dix jours qui ébranlèrent le monde pour le dixième anniversaire de la prise du pouvoir par les bolcheviks.

Tout l'art de Sergueï Eisenstein s'exprime à travers ses montages uniques et l'utilisation de ce que les critiques nommeront « le cinéma-poing », forme d'expression s'opposant au « cinéma-œil » de Dziga Vertov. L'enchaînement des images crée un sens intrinsèque, notamment par l'utilisation de dominantes. Montage, rythmique, utilisation des couleurs mais surtout choix strict de la luminosité forment un nouveau langage cinématographique. Eisenstein théorisera tout au long de sa vie sur le cinéma, ses techniques, ses possibilités. Ainsi, alors qu'il a réalisé la quasi-totalité de ses films en muet, il publie avec Grigori Alexandrov et Vsevolod Poudovkine un article manifeste sur le cinéma sonore en 1928, son premier film parlant datant de 1938.

Voyages en Europe et aux États-Unis

Grigori Alexandrov, Sergei Eisenstein, Walt Disney et Édouard Tissé en .

Accompagné de son opérateur Édouard Tissé et de son assistant Grigori Alexandrov, il quitte l'URSS, officiellement au service de son pays, pour découvrir les techniques du cinéma sonore, et parcourt l'Europe avant de partir aux États-Unis. Il participe entre autres à un congrès de cinéastes indépendants à La Sarraz en Suisse, donne une conférence polémique, malgré l'interdiction du film La Ligne générale[4], à la Sorbonne, parcourt le Midi de la France, etc. Pendant ce temps-là, Alexandrov et Tissé, pour se faire un peu d'argent tout en travaillant un peu la partie sonore, acceptent de tourner ce qui sera Romance sentimentale, moyen métrage où l'on peine à retrouver la patte d'Eisenstein.

En 1930, Paramount Pictures invite Eisenstein à Hollywood avec un contrat de 100 000 dollars. Il arrive à New York le . Paramount veut qu'il réalise une version filmée de La Tragédie américaine de Theodore Dreiser, mais des désaccords profonds apparaissent quant au discours et au thème du film, et l'amènent à partir en octobre. Josef von Sternberg finit le film.

Escapade au Mexique

Charlie Chaplin l'introduit auprès d'Upton Sinclair qui réussit à dégager des fonds pour la réalisation d'un film sur le Mexique. Eisenstein part au Mexique avec Édouard Tissé et Grigori Alexandrov où ils essaient de produire un documentaire en partie dramatisé intitulé Que Viva Mexico !. Avant qu'il ne soit terminé, Upton Sinclair arrête la production, et Staline dans un même temps exige qu'Eisenstein retourne en Union soviétique. Ce dernier, avant de quitter le sol américain, monte rapidement quelques rushes pour les montrer à un petit auditoire. Upton Sinclair doit lui faire suivre les bobines à Moscou. Mais elles ne furent jamais envoyées. En 1933 à New York, un premier montage est réalisé par Sol Lesser, sans intervention d'Eisenstein, et exploité sous le titre Tonnerre sur le Mexique. Depuis plusieurs versions ont été créées, plus ou moins proches des intentions initiales d'Eisenstein. Que Viva Mexico ! est considéré pour cela comme un film maudit, bien que ce fût de son propre aveu conceptuellement son préféré.

Retour en URSS

Nikolaï Tcherkassov dans le rôle-titre du film Alexandre Nevski (1938).

L'incursion en Occident rend Staline plus suspicieux à l'égard d'Eisenstein, méfiance qui gagne la nomenklatura. Son film Le Pré de Béjine reçoit des critiques désastreuses, notamment de la part de Boris Choumiatski, et le réalisateur est forcé de s'excuser publiquement pour l'excès de symbolisme et le formalisme de son œuvre[5]. La bureaucratie impose l'annulation des deux projets suivants et un superviseur « officiel » lui est adjoint pendant la création d'Alexandre Nevski en 1938. Après la réalisation de ce film, il est décoré de l'ordre de Lénine en 1939, puis nommé directeur artistique du plus grand studio d'URSS, Mosfilm, en 1941[6]. Il est très apprécié par Staline.

Le film suivant, tourné entre 1942 et 1944, Ivan le terrible, bénéficie de l'approbation de Staline pour la première partie au point qu'Eisenstein reçoit le prix Staline en 1945[7]. Dans la deuxième partie, terminée en 1946, le tsar Ivan n'est plus décrit comme un héros, mais comme un tyran paranoïaque. La troisième partie, commencée en 1946 et restée inachevée, est confisquée et en partie détruite[7]. La deuxième partie dispose de scènes en couleurs (la fête finale), grâce à une récupération de pellicules Agfacolor allemandes après la chute de Stalingrad. Quand Staline découvre la seconde partie d'Ivan, il décide aussitôt de l'interdire. Eisenstein se voit reprocher la façon dont il a représenté la garde personnelle d'Ivan[8]. En fait, le film est perçu comme une critique de Staline et du culte de la personnalité. Le film met fin à la carrière d'Eisenstein. Il n'est autorisé en Union soviétique qu'en 1958.

Celui qui écrivit que « le cinéma, bien sûr, est le plus international des arts »[9] meurt seul abandonné de tous, à la suite d'une hémorragie liée à un infarctus du myocarde[réf. nécessaire] le 10 ou . Il est inhumé au cimetière de Novodevitchi. Son épouse meurt en 1965.

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

Autres activités

Eisenstein théoricien

Eisenstein a également été un grand théoricien, dont les écrits restent encore mal connus à cause de leur caractère largement inédit et par l'absence de traduction en français pour un grand nombre d'entre eux.

Si Eisenstein est célèbre pour sa théorie du montage, il l'est moins pour le reste, notamment pour ses écrits extra-cinématographiques et pour ses méthodes d'enseignement où les exercices et les exemples s'appuyaient sur des traductions littéraires comme celle du Père Goriot d'Honoré de Balzac[10], de Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski[11], et de beaucoup d'autres écrivains importants.

Eisenstein théorise les « lois du mouvement » issues de la biomécanique de Meyerhold[12].

Personnage à la culture colossale et protéiforme, Eisenstein théorise aussi bien sur les mathématiques chinoises que sur les sciences cognitives, sur l'art des Ambulants russes que sur celui du XIXe siècle français, sur la danse comme sur la littérature française, sur l'anthropologie mexicaine comme sur les idéogrammes japonais…

Écrits théoriques traduits en français

  • Réflexions d'un cinéaste, Moscou, Éditions en langues étrangères, 1958 (texte original russe: 1946)
  • Au-delà des étoiles, Union générale d'éditions, 1974.
  • La Non-Indifférente nature, Paris, Union générale d'éditions, 1975-1978.
  • Mémoires, Union générale d'éditions, 1978-1979.
  • Cinématisme, Éditions Complexe, 1980.
  • Eisenstein, le mouvement de l'art, texte établi par François Albera et Naoum Kleiman, Éditions du Cerf, 1986.
  • Avec Vladimir Nijny, Leçons de mise en scène, La Fémis, collection « écrits/écrans », 1989.
  • Walt Disney, Strasbourg, Circé, 1991
  • MLB, plongée dans le sein maternel, Hoëbeke, 1999.
  • Les Écrits mexicains de S. M. Eisenstein, L'Harmattan, 2001.
  • Dickens et Griffith (Genèse du gros plan), Stalker Éditeur, 2007.

Eisenstein dessinateur

Eisenstein a été un dessinateur très prolifique, bien que cette facette de son activité soit encore très peu connue. Dès l'âge de dix ans, il s'adonne au dessin, et ce jusqu'à sa mort, sauf de 1924 à 1930, où il cesse pratiquement de dessiner. On évalue sa production graphique à environ 10 000 dessins, dont seulement quelques centaines ont été publiés. Le reste est conservé aux Archives littéraires et artistiques d'État (RGALI) à Moscou.

Publications de dessins

  • Dessins Secrets, Éditions du Seuil, 2001.
  • Eisenstein, the body of the line, Fondation Langlois (CD-Rom).
  • Eisenstein, dessins et esquisses, Cahiers de l'Étoile, Cahiers du Cinéma.

Notes et références

  1. Eric Schumlevitch, « Fiche biographique de Serqueï Eisenstein », sur cinematheque.fr, (consulté le ).
  2. « Fiche biographique de Serqueï Eisenstein », sur arte.tv, (consulté le ).
  3. Collection Histoire-Géographie Hatier[réf. incomplète].
  4. Le , à Paris, quand Eisenstein tient une conférence devant au moins 2 000 personnes à l'université de la Sorbonne, et cela malgré l’interdiction du même film La Ligne générale, il se voit le lendemain confronté à une expulsion du pays qui fera la une des quotidiens. À la différence de la Belgique, une vaste campagne de solidarité des milieux artistiques et intellectuels — dont témoignent des dizaines de pages dans les Mémoires du cinéaste — fait échec à son expulsion. Il venait d'être expulsé de Belgique après un passage à Seraing (cf. [PDF] Bruno Bové, Eisenstein à Seraing (1930), IHOES, 2013).
  5. (en) Ian Aitken, European Film Theory and Cinema : A Critical Introduction, Indiana University Press, , 275 p. (ISBN 978-0-253-34043-6, lire en ligne), p. 39.
  6. Natacha Laurent, « Staline le Terrible », L'Histoire, juillet-, no 344, p. 66.
  7. a et b (en) Joan Neuberger, Ivan the Terrible: The Film Companion, I.B. Tauris, (ISBN 978-1860645600, lire en ligne), p. 9.
  8. Natacha Laurent, op. cit., p. 67.
  9. S. Eisenstein, Réflexions d'un cinéaste, Moscou, Éditions du Progrès, 1958, p. 5.
  10. Vladimir Nizhniĭ, Lessons with Eisenstein, New York, Hill and Wang, 1962, p. 3. En français : Serguei Mikhaïlovitch Eisenstein, Vladimir Nijny, Leçons de mise en scène, traduction du russe par Jacques Aumont, La Femis, (Fondation européenne des métiers de l'image et du son), collection « écrits/écrans », 1989, p. 8 (ISBN 2907114050).
  11. Barthélémy Amengual, Que viva Eisenstein !, L'Âge d'Homme, 1990, p. 39 (ISBN 2825133337).
  12. (en) « Meyerhold: A Revolution in Theatre, and: Meyerhold, Eisenstein and Biomechanics: Actor Training in Revolutionary Russia (review) », Theatre Journal Volume 48, no 4, , pp. 519–521.

Voir aussi

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Sergueï Eisenstein.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Léon Moussinac, Serge Eisenstein, Seghers, 1964.
  • Dominique Fernandez, Eisenstein, Grasset, 1975.
  • Marie-Claire Ropars-Wuilleumier, Pierre Sorlin, Octobre : écriture et idéologie, Éd. Albatros, 1976.
  • Jean Mitry, S. M. Eisenstein, Éditions universitaires, 1978.
  • Jacques Aumont, Montage Eisenstein, Paris, Albatros, 1979 ; rééd. Images Modernes, 2005.
  • (en) Kristin Thompson, Eisenstein's « Ivan the Terrible »: a neoformalist analysis, Princeton University Press, 1981.
  • (it) Pier-Marco De Santi Laterza (dir.), I disegni di Eisenstein, 1981.
  • (en) Jay Leyda, Eisenstein at work, Pantheon Books, The museum of Modern Art, 1982.
  • Barthélémy Amengual, Que viva Eisenstein !, Paris, L'Âge d'Homme, 1990 (ISBN 2825133337).
  • François Albera, Eisenstein et le constructivisme russe, Lausanne, L'Âge d'Homme, 1990.
  • (it) Pietro Montani (dir.), Sergej Ejzenstejn: oltre il cinema, Venezia, La Biennale di Venezia, 1991.
  • (en) David Bordwell, The Cinema of Eisenstein, London, Harvard University Press, 1993.
  • (en) I. Christie, Richard Taylor, Eisenstein Rediscovered, Routledge, 1993.
  • (en) Erik (Professor Emeritus of Dramatic Arts), Documentary : A History of the Non-fiction Film, Oxford University Press, , 400 p. (ISBN 978-0-19-507898-5, lire en ligne), p. 122.
  • (en) Richard Taylor, The Eisenstein Reader, British Film Institute, 1998.
  • Christian-Marc Bosséno, Myriam Tsikounas, « Eisenstein et Gance, un imaginaire / deux espaces temps », 1895, no 31, , pp. 239-250 (lire en ligne).
  • François Albera (dir.), « Eisenstein dans le texte », Cinémas, vol. 11, nos 2-3,‎ , p. 7-272 (lire en ligne)
  • Dominique Chateau, François Jost (dir.), Eisenstein, l'ancien et le nouveau, Publications de la Sorbonne, 2002.
  • (en) Robert Taylor, October, British Film Institute, 2002.
  • (en) Yuri Tsivian, Ivan the Terrible, British Film Institute, 2002.
  • Jean-Louis Leutrat, Échos d'« Ivan le Terrible », Bruxelles, De Boeck Université, 2006.
  • Mikhail Iampolski, « “Ivan le Terrible”, par-delà l'individu et le type », Sociétés & Représentations, no 26, , pp. 83-95 (lire en ligne).
  • (it) Antonio Somaini, Ejzenstejn. Il cinema, le arti, il montaggio, Turin, Einaudi, 2011.
  • Ada Ackerman, Eisenstein et Daumier. Des affinités électives, Paris, Armand Colin, 2013.
  • Guy Gauthier et Daniel Sauvaget, Le documentaire, un autre cinéma - 5e éd. : Histoire et créatio, Armand Colin, , 416 p. (ISBN 978-2-200-61267-2, lire en ligne).
  • Aurélien Ferenczi, « Peter Greenaway : « Personne en Russie ne veut admettre qu'Eisenstein était homosexuel » », sur Télérama.fr, .
  • Massimo Olivero, Figures de l'extase : Eisenstein et l'esthétique du pathos au cinéma, Mimésis, collection « Images, médiums », 2017, 95 p.
  • Myriam Tsikounas, « Mater dolorosa », Sociétés & Représentations, 2015/1 (N° 39), p. 197-208.
  • Catherine Géry, « Histoire et sacré dans le cinéma soviétique – le cas Eisenstein », dans KinoFabula : Essais sur la littérature et le cinéma russes, Presses de l’Inalco, , 256 p. (ISBN 9782858312634, lire en ligne), p. 193-213

Filmographie sur Sergueï Eisenstein

  • En 1978, Ansis Epners réalise deux films : Sergueï Eisenstein Prologue et Sergueï Eisenstein Post-scriptum
  • En 2015, Peter Greenaway réalise un film : Que viva Eisenstein!. L'homosexualité du cinéaste, toujours cachée à cause de la censure soviétique, y est évoquée.
  • En 2016, Mark Rappaport réalise un court métrage documentaire (36 min.) : Sergei / Sir gay. Rappaport cherche les traces de l'homosexualité d'Eisenstein dans ses films et dans ses dessins dont très peu ont été publiés.

Articles connexes

Liens externes

Read other articles:

Royal Navy Admiral (1886–1978) SirHenry MooreAdmiral Moore under the guns of his flagship HMS Duke of York at Scapa FlowBorn(1886-08-29)29 August 1886Plumstead, KentDied12 March 1978(1978-03-12) (aged 91)Wateringbury, KentAllegiance United KingdomService/branch Royal NavyYears of service1902–1950RankAdmiralCommands heldHMS CaradocHMS DauntlessHMS NeptuneHome FleetNore CommandBattles/warsWorld War IWorld War IIAwardsKnight Grand Cross of the Order of the Bat…

Este artigo não cita fontes confiáveis. Ajude a inserir referências. Conteúdo não verificável pode ser removido.—Encontre fontes: ABW  • CAPES  • Google (N • L • A) (Março de 2020) Tebas Antiga com sua Necrópole ★ Património Mundial da UNESCO Túmulo de Nefertari no Vale das Rainhas. Critérios (i)(iii)(vi) Referência 87 en fr es País Egito Coordenadas Templo de Karnak: 25° 43′ 12″ N, 32° 39′ 14″ L Templo…

Mateja MilovanovicDatos personalesNacimiento Vlaardingen, Países Bajos18 de abril de 2004 (19 años)Nacionalidad(es) NeerlandesaAltura 1,81 m (5′ 11″)Carrera deportivaDeporte FútbolClub profesionalDebut deportivo 2022(Jong Ajax)Club Jong AjaxLiga Eerste DivisiePosición DefensaDorsal(es) 44Goles en clubes 0Trayectoria Jong Ajax (2021-presente)[editar datos en Wikidata] Mateja Milovanovic (Vlaardingen, Países Bajos, 18 de abril de 2004) es un futbolista neerlandés que juega…

1973 studio album by Jimmy HeathLove and UnderstandingStudio album by Jimmy HeathReleased1973RecordedJune 11, 1973RCA Studios, New York CityGenreJazzLength38:03LabelMuseMR 5028ProducerDon SchlittenJimmy Heath chronology The Gap Sealer(1972) Love and Understanding(1973) The Time and the Place(1974) Love and Understanding is an album by saxophonist Jimmy Heath featuring performances recorded in 1973 and originally released on the Muse label.[1][2] Reception Professional rat…

En este artículo sobre futbolistas se detectaron varios problemas. Por favor, edítalo y/o discute los problemas en la discusión para mejorarlo: Necesita referencias adicionales para su verificación. Las referencias no son claras o tienen un formato incorrecto. Este aviso fue puesto el 21 de junio de 2022. José FantaguzziDatos personalesNombre completo José Carlos FantaguzziApodo(s) Fanta , PulpoNacimiento Pergamino, Buenos Aires, Argentina16 de enero de 1962 (61 años)Nacion…

Ця стаття не містить посилань на джерела. Ви можете допомогти поліпшити цю статтю, додавши посилання на надійні (авторитетні) джерела. Матеріал без джерел може бути піддано сумніву та вилучено. (червень 2015) Ом намах Шивая(вимовляється як «ом намаг шівая») (oṃ namah śivāya санск…

Medaille bij Conrad's Premie, 1936 Conrad's premie (soms ten onrechte Conradmedaille genoemd) is een Nederlandse wetenschapsprijs die volgt uit een legaat van een van de oprichters van het Koninklijk Instituut van Ingenieurs (KIvI), ir. F.W. Conrad jr.[1] Instelling In zijn testament heeft Conrad onderstaande tekst nagelaten: De ondergeteekende een bewijs willende nalaten van zijne voorliefde voor het Koninklijk Instituut van Ingenieurs, gevestigd te 's-Gravenhage, en zijn aandenken als …

De plaats Veenendaal heeft, naast de wolindustrie, op het eind van de 19e eeuw en in de 20e eeuw een bloeiende sigarenindustrie gekend, die echter geheel verdwenen is. Voorgeschiedenis In de omgeving van Veenendaal, met name in de omgeving van Amerongen, Rhenen en Elst werd reeds gedurende enkele eeuwen tabak geteeld. Dit werd, onder meer in Veenendaal, verwerkt tot pruimtabak, snuiftabak en pijptabak. Dit geschiedde vooral in de vorm van huisnijverheid, maar geleidelijk aan ontstonden er ook kl…

この記事は検証可能な参考文献や出典が全く示されていないか、不十分です。出典を追加して記事の信頼性向上にご協力ください。(このテンプレートの使い方)出典検索?: A.I.C.O. Incarnation – ニュース · 書籍 · スカラー · CiNii · J-STAGE · NDL · dlib.jp · ジャパンサーチ · TWL(2018年4月) A.I.C.O. Incarnation ジャンル SF アニメ 原作 BONES …

16th FINA World Championships 16th FINA World ChampionshipsHost cityKazan, RussiaDate(s)24 July – 9 August 2015Venue(s)Kazan ArenaNations participating190Athletes participating2,400Officially opened byPresident Vladimir PutinWebsiteWorld Championships 2015← Barcelona 2013 Budapest 2017 → 2015 FINA World ChampionshipsDivingIndividual1 mmenwomen3 mmenwomen10 mmenwomen3 m & 10 mmixed teamSynchronised3 mmenwomen3 mmixed10 mmenwomen10 mmixedHigh diving20 mwomen27 mmenOpen water swim…

This article relies excessively on references to primary sources. Please improve this article by adding secondary or tertiary sources. Find sources: Kauko Röyhkä – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (July 2015) (Learn how and when to remove this template message) Kauko RöyhkäKauko Röyhkä in Helsinki (2004)Background informationBirth nameJukka-Pekka VälimaaBorn (1959-02-12) 12 February 1959 (age 64)Occupation(s)Singer, songwriter, writ…

American guitarist and producer (born 1954) Spaceman PattersonAlso known asWilliam Billy PattersonBornAugust 18, 1954New Brunswick, New JerseyOriginNew York CityGenres Jazz rock hip hop Instrument(s)GuitarYears active1976–presentWebsitehttps://www.spacemanpatterson.spaceMusical artist William Spaceman Patterson is a guitarist and producer, who has collaborated with Miles Davis, James Brown and Frank Ocean.[1][2][3] History Spaceman Patterson played guitar in the live ba…

Tratado de Altranstädt (1706) Carlos XII de Suecia en Altranstädt 1706-1707, por Johan David SwartzTipo de tratado Tratado de pazFirmado 13 de octubre de 1706Firmantes Carlos XII de SueciaFederico Augusto I de SajoniaIdioma latín[editar datos en Wikidata] El Tratado de Altranstädt se concluyó entre Carlos XII de Suecia y Federico Augusto I de Sajonia el 13 de octubre de 1706, durante la Gran Guerra del Norte. Augusto tuvo que renunciar a sus reclamaciones al trono polaco y su alia…

This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Rondout station – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (December 2008) (Learn how and when to remove this template message) RondoutPostcard view of the former Roundout station.General informationLocationEast Strand Street, Kingston, Ulster County. New YorkC…

Halaman ini berisi artikel tentang salah satu layanan angkutan udara AirAsia. Untuk informasi lain mengenai AirAsia, lihat AirAsia. Capital A Berhad IATA ICAO Kode panggil D7 XAX XANADU Didirikan17 Mei 2007PenghubungKuala Lumpur-InternationalProgram penumpang setiaAirAsia BIG Loyalty Programme[1]Armada29Tujuan22SloganNow Everyone Can Fly Xtra LongPerusahaan indukAirAsiaKantor pusatKLIA, Sepang, Selangor, MalaysiaTokoh utamaRafidah Aziz (Ketua)Tony Fernandes (CEO Grup)Karyawan2,893 (31 De…

Japanese manga This article relies largely or entirely on a single source. Relevant discussion may be found on the talk page. Please help improve this article by introducing citations to additional sources.Find sources: Minami-kun no Koibito – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (February 2015) Minami-kun no Koibito南くんの恋人 MangaWritten byShungicu UchidaPublished bySeirindoMagazineGaroOriginal runOctober 1986 – June 1987Volum…

Peer-to-peer botnet GameOver ZeuSFBI-produced diagram overviewing GOZFamilyZeusClassificationTrojanInfection vectorEmail spamAuthor(s)Evgeniy Bogachev GameOver ZeuS (GOZ), also known as peer-to-peer (P2P) ZeuS, ZeuS3, and GoZeus, is a Trojan horse developed by Russian cybercriminal Evgeniy Bogachev. Created in 2011 as a successor to Jabber Zeus, another project of Bogachev's, the malware is notorious for its usage in bank fraud resulting in damages of approximately $100 million and being the mai…

Битва під Танненбергом (1914) Східно-Прусська операціяСхідний фронт Російські військовополонені, захоплені під час битви Координати: 53°29′45″ пн. ш. 20°08′04″ сх. д. / 53.49583333336077828° пн. ш. 20.134444444471778723° сх. д. / 53.49583333336077828; 20.134444444471778723 Дата: 26 — 30 с…

2007 soundtrack album by John Murphy28 Weeks Later: Original Motion Picture SoundtrackSoundtrack album by John MurphyReleasedJune 12, 2007 (2007-06-12) (original)June 2, 2009 (2009-06-02) (limited ed.)GenreSoundtrackLength50:28LabelFox MusicProducerJohn Murphy & Michael Gerhard28 Days Later soundtrack chronology 28 Days Later: The Soundtrack Album(2003) 28 Weeks Later: Original Motion Picture Soundtrack(2007) John Murphy chronology Basic Instinct 2(2006)…

American baseball player (1887–1951) Shoeless Joe redirects here. For the novel, see Shoeless Joe (novel). Baseball player Shoeless Joe Jackson Jackson with the Cleveland Naps in 1913OutfielderBorn: (1887-07-16)July 16, 1887Pickens County, South Carolina, U.S.Died: December 5, 1951(1951-12-05) (aged 64)Greenville, South Carolina, U.S.Batted: LeftThrew: RightMLB debutAugust 25, 1908, for the Philadelphia AthleticsLast MLB appearanceSeptember 27, 1920, for the …

Kembali kehalaman sebelumnya

Lokasi Pengunjung: 3.147.195.163