Un rapport de deux gardes-messiers du indique que le lieu était « un endroit planté en luzerne » :
« Sont comparus Antoine Beaune, vigneron à Fontarabie, et Claude Savard, aussi vigneron, demeurant en ce lieu, tous deux gardes messiers des fruits et légumes du terroir du dit Charonne pour la présente année, lesquels nous ont dit et déclaré qu'étant à faire leurs fonctions de gardes messiers au canton appelé les Buttes ou la pointe de Charonne, ils auroient trouvé un homme d'environ quarante ans, avec une fille d'environ treize ou quatorze ans dans une posture indécente et que la pudeur défend de nommer, pourquoy ils s'en seroient à l'instant saisis et conduits en prison de cette justice […]. Le galant s'appelait Pierre-Jean Verdigant, compagnon ébéniste de la rue de Charenton ; il avait donné rendez-vous à Manon Gautier, fille de journée de sa femme, au Pavillon du château, qui était une charmante guinguette tenue par Debray, pour y boire du vin de Charonne et y manger des œufs frais dans le jardin. Le rapport des messiers nous apprend que Verdigant proposa ensuite à Manon d'aller faire un tour “dans un endroit planté en luzerne[1]”. »