Formant l'axe central de la commune de Charonne, elle prend ensuite naturellement le nom de « Grande Rue de Charonne » puis de « route départementale no 23 » avant de prendre le nom de « rue de Paris » entre le boulevard de Charonne et la place Saint-Blaise et « rue de Bagnolet » entre la place Saint-Blaise et le boulevard Davout.
No 24 : immeuble de 1907, où ont été tournées des scènes de Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais (son scénariste, Jean Gruault, appartenait à la famille qui fit construire l'immeuble).
No 34 : domicile de l'ancien déserteur Paul Grappe, qui y est tué par son épouse en 1928[3].
No 49 : porche de l'ancienne maison Pellissier, Jonas et Rivet fondée en 1871, liquidée en 1958.
No 67 et 69 : immeuble contemporain (1992) à angle arrondi faisant retour sur la rue de la Réunion (nos 102 et 102bis). Emplacement d'un ancien petit pavillon d'angle dit pavillon de Charonne qui marquait autrefois l'extrémité sud-est du domaine du château des seigneurs de Charonne. Ce domaine, situé à flanc de coteau et entièrement clôturé de murs, s'étendait à partir d'ici le long de l'ancienne rue de Paris jusqu'à la grille du château (emplacement du no 109), face à l'ancienne rue du Château[4] du bourg de Charonne et au-delà jusqu'aux environs du presbytère de l'église paroissiale Saint-Germain (voir no 119).
No 83 : à l’arrière du bâtiment existait, au milieu du XIXe siècle, l’entrée d’une vaste carrière de gypse[5].
No 109 : hôtel Mama Shelter, ouvert en 2008, premier établissement de la chaîne hôtelière du même nom, conçu par l'Atelier Roland Castro, Sophie Denissof, Sylvia Casi dans le même programme que la Médiathèque Marguerite Duras[6]. Emplacement de la grille d'entrée du château de Charonne.
No 148 : pavillon de l'Ermitage, construit vers 1720 pour Françoise Marie de Bourbon (1677-1749), duchesse d'Orléans, par un architecte nommé Serin, connu pour ce seul bâtiment. C’est le seul vestige subsistant du château de Bagnolet.
↑Décret du 3 novembre 1859 qui fixe les dénominations des vingt arrondissements municipaux de la ville de Paris, dans le Bulletin des lois [lire en ligne].