Senakhtenrê Iâhmès épouse Tétishéri, fille de Tienna et de Nofrou dont il a deux enfants : Seqenenrê Tâa, qui lui succède, et sa sœur Iâhhotep Ire qui épouse celui-ci.
L'épouse secondaire de Taâ, appelée Satdjéhouty, est fille de Tétishéri et sœur du roi. Elle est donc très probablement aussi un enfant de Senakhtenrê.
Règne
Très peu de traces et de sources contemporaines évoquent ce souverain, dont le règne fut sans doute assez court. Les sources disponibles datent du Nouvel Empire, principalement par le biais de deux tombes thébaines et du canon de Karnak (de Thoutmôsis III).
C'est probablement à partir de son règne, puis sous ceux de ses descendants, que l'Égypte va se libérer de l'occupation des Hyksôs.
L'un des montants de cette porte est un grand monolithe de calcaire haut de deux mètres. Il a été réemployé ultérieurement et servait jusqu'à sa mise au jour de fondation à un édifice postérieur qui jouxtait le temple de Ptah. Cet édifice à présent détruit a fait l'objet d'une étude approfondie du CFEETK[2].
Ce montant de porte contient trois des cinq noms de la titulature du roi Senakhtenrê, qui n'était qu'indirectement attestée par des sources postérieures et indirectes. Il lève ainsi un peu plus le voile sur cette période charnière de la fin de la Deuxième Période intermédiaire et du début du Nouvel Empire[3].
Cette découverte confirme les sources antiques qui indiquaient que ce roi avait œuvré à Karnak, en édifiant notamment cette grande porte de calcaire qui ornait autrefois l'une des dépendances du temple d'Amon.
On sait aujourd'hui que l'attribution de son nom de naissance (ou nom de Sa-Rê) Tâa est fondé sur une interprétation erronée d'un papyrus de l'inspection des tombes royales de la fin du Nouvel Empire[1].