une amulette de stéatite noire représentant un lion, de provenance inconnue et aujourd'hui au musée Petrie (UC 11587)[1],[3] ; il est à noter que Stephen Quirke a mis en doute l'authenticité de l'amulette[3] ;
une stèle fragmentaire en pâte glaçurée bleue découverte au Gébel el-Zeit, aujourd'hui au Musée égyptien du Caire (JE 67944)[3].
Amenhotep III portait également le nom de Nesout-bityNebmaâtrê. Ceci pourrait mettre en doute l'attribution de ces objets à un roi Nebmaâtrê plus ancien, mais leur style, leur qualité et leur provenance contredit une attribution au roi Amenhotep III.
Petrie a aussi suggéré que cette amulette pourrait être attribuée à Ibi, un obscur roi de la fin de la XIIIe dynastie dont le nom de Nesout-bity est partiellement préservé dans le canon royal de Turin en tant que « [...]maâtrê ». Toutefois, l’étude de Kim Ryholt à propos du canon de Turin s’oppose à cette identification : une déchirure verticale juste avant « maâtrê » aurait pu masquer le hiéroglyphe pour « neb »[4].
la hache en bronze aujourd'hui au British Museum a été trouvée dans une tombe de type pan-grave de Medjaÿ, caractéristique de la Deuxième Période intermédiaire[9],[3]. Les Medjaÿs étaient des mercenaires nubiens employés par les rois de la XVIIe dynastie dans leur combat contre les Hyksôs[4]. L'égyptologue Darell Baker fait remarquer que les dirigeants thébains de la période pourraient avoir offert quelques-unes de leurs armes à leurs mercenaires[4].
XIIIe dynastie
Julien Siesse est en désaccord sur le positionnement chronologique de Nebmaâtrê proposé par Ryholt et donne plusieurs arguments :
la stèle, dont l'attribution à Nebmaâtrê est postérieure à l'étude de Ryholt, est très semblable à une autre stèle en pâte glaçurée bleue découverte également à Gébel el-Zeit attribuée à Semenkarê Nebnoun (Le Caire, JE 98137). Deux autres stèles très semblables ont été découvertes à Gébel el-Zeit, l'une date de Sehotepibrê Sousekhtaouy (Bonn, L 1628) et l'autre à un roi dont le nom de Nesout-bity commence par Sékhemrê (SA 555) ; si cette dernière stèle peut être attribuée à un roi de la XIIIe, XVIe ou XVIIe dynastie, les autres datent indubitablement du début de la XIIIe dynastie[3].
Si les haches, l'amulette et la stèle du roi Sékhemrê-... ne permettent pas de situer précisément le règne de Nebmaâtrê, couvrant une période allant de la XIIIe à la XVIIe dynastie, la stèle redécouverte récemment permet de clairement la dater du début de la XIIIe dynastie par la comparaison stylistique avec celle qui peuvent être datées[3].
↑ abc et dDarrell D. Baker, The Encyclopedia of the Egyptian Pharaohs : Volume I: Predynastic to the Twentieth Dynasty (3300-1069 BC), Londres, Bannerstone Press, (ISBN978-1-905299-37-9), p. 244.
↑Jürgen von Beckerath, Untersuchungen zur politischen Geschichte der Zweiten Zwischenzeit in Ägypten, Glückstadt, .
↑Jürgen von Beckerath, Chronologie des pharaonischen Ägyptens, Mainz am Rhein, Münchner Ägyptologische Studien 46, .
↑Kim Steven Bardrum Ryholt, Adam Bülow-Jacobse, The political situation in Egypt during the second intermediate period, c. 1800-1550 B.C., p. 168, 170, 171, 179, 204, 400.
↑Flinders Petrie, Scarabs and Cylinders with Names, Aris & Philips, Ltd. (reprint of the 1917 original edition published by BSAE), .
Julien Siesse, La XIIIe dynastie : Histoire de la fin du Moyen Empire égyptien, Paris, Sorbonne Université Presses, coll. « Passé Présent », (ISBN9791023105674)