Seddouk

Seddouk
Vue generale, Seddouk.JPG
Noms
Nom arabe صدوق
Nom amazigh ⵙⴷⴷⵓⵇ
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Région Kabylie
Wilaya Béjaïa
Daïra Seddouk
(chef-lieu)
Président de l'APC
Mandat
Zidane Benighil
2022-2027
Code postal 06011
Code ONS 0626
Indicatif 034
Démographie
Population 20 573 hab. (2008[1])
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 32′ 50″ nord, 4° 41′ 10″ est
Altitude 350 m
Min. 412 m
Max. 412 m
Superficie 94,42 km2
Localisation
Localisation de Seddouk
Localisation de la commune dans la wilaya de Béjaïa.
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Seddouk
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Seddouk
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Seddouk

Seddouk (en tifinagh : ⵙⴷⴷⵓⵇ, en arabe : صدوق) est une commune algérienne située dans la wilaya de Béjaïa, en région de Kabylie.

Géographie

Situation

Seddouk est située sur la rive droite de la vallée de la Soummam, en Kabylie :

Transports

La commune est desservie par la route nationale 74 (de la Soummam vers la RN 75 qui rejoint Sétif) et par le CW 141 qui redescend de la ville de Seddouk vers la Soummam (en amont).

Localités de la commune

Outre la ville de Seddouk, chef-lieu de la commune, les principales agglomérations secondaires composant la commune sont Takaatz, Tibouamouchine, Bouikni, Seddouk Ouadda, Sidi Mouffok, Akhenak, Seddouk Oufella, Zounina et Ighil N'Djebar[2].

À sa création dans ses limites actuelles en 1984, la commune est composée des localités suivantes[3] : Seddouk, Azib Ouameur, Takaatz, Takhelicht, Sidi Moufok, Akhnak Tiguerniouine, Laazib Rouchet, Laazib Michen, Azib Mohli, Larbi Ben M'Hidi, Ighil N'Djiber, Tibouamouchine, Seddouk Ouada, Seddouk Ouféla, Tighilt Oumtchim, Ighil Ouchekrid et Zounina.

Relief, géologie, hydrographie

La commune est située sur la rive droite de la Soummam, qui la délimite au nord-ouest ; elle s'élève sur le versant Est de la vallée.

Elle est surplombée par un sommet à 1400 mètres d'altitude[4].

Toponymie

Le nom de Seddouk est un anthroponyme, nom de l'ancêtre fondateur du lieu ; il est à rapprocher du mot arabe ṣaddik, habituellement attribué aux saints musulmans et signifiant « véridique », « fidèle », « juste ". Le nom vient d'un ancêtre prénomme "Saddek" ayant fui la Kalaa des Beni Hammad dans la wilaya de Msila pour s'installer dans la région[5].

Une appellation ancienne de Seddouk, Tizi L'Djemâa, est encore employée par les personnes âgées. Avant d'être appelé Tizi L'Djemaâ, le chef-lieu de la commune portait le nom de Tizi Eddib. On l'appelle, encore, couramment "lfilaj" , le village, en référence au village colonial créé après l'insurrection de 1871. De très lourdes amendes ont été infligées aux populations ayant participé à l'insurrection de 1871. Les meilleures terres "houbous", de la zaouia de Cheikh Aheddad ont été divisé entre colons. Il y'a eu 22 parts parcelles ( archives personnelles) En 1905 , en place et lieu de la zaouia de Cheikh Aheddad, une école a été créée. En 1929, Seddouk devient commune.

Histoire

Dans les années 1860, Seddouk devient un lieu central de la confrérie de la Rahmaniya, alors dirigée par un marabout local, le cheikh El Haddad (ou cheikh Aheddad).

Seddouk joue un rôle important au début de l'insurrection de 1871, dirigée par le cheikh El Haddad et le cheikh El Mokrani (bachagha de la Medjana) contre la colonisation française de l'Algérie.

Démographie

La commune de Seddouk comptait environ 36 000 habitants en 2010.

Administration et politique

La commune est dirigée par une assemblée populaire communale (APC) de dix-neuf membres et présidée par un président (maire).

Économie

L'économie de la commune s'appuie essentiellement sur le secteur du commerce de détail et des transports. La commune abrite une zone d'activités (ZAC), plusieurs entreprises sont installées (Amimer Énergie...).

Elle est aussi caractérisée par l'agriculture basée sur la polyculture et l'élevage. Le cheptel est composé de bovins, dont la plupart des têtes sont élevées pour la production laitière ou la viande. On y élève également des chèvres et des moutons.

La commune est réputée pour ses fromages (Tomme, Bleu, fromages de chèvre...).

Personnalités liées à la commune

Notes et références

  1. « Wilaya de Béjaïa : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
  2. Achour Cheurfi, Dictionnaire des localités algériennes : villes, villages, hameaux, qsars et douars, mechtas et lieux-dits, Alger, Casbah Éditions, , 1213 p. (ISBN 978-9961-64-336-5), p. 968.
  3. « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67,‎ , p. 1488 (lire en ligne).
  4. Carte Michelin 743 « Algérie Tunisie » ; aucun nom n'est indiqué pour ce sommet
  5. Mohand-Akli Haddadou, Dictionnaire toponymique et historique de l'Algérie, Tizi Ouzou, Éditions Achab, , 636 p. (ISBN 978-9947-972-25-0), p. 456.