En 1514, le duc de Savoie Charles II donne a son frère Philippe l'apanage du Genevois, auquel sont adjoints les baronnies de Beaufort (Beaufortain) et du Faucigny[2],[3]. Ce dernier obtient au même moment (en 1528) du roi de France le titre de duc de Nemours, donnant naissance à une nouvelle branche de la Maison de Savoie[4].
Entretenant des liens étroits avec la Maison royale de France et les Guise, ils participent activement aux nombreux évènements politiques et alliances des XVIe siècle et XVIIe siècle, telles la Ligue et la Fronde[4]. Leur implication dans le cours des évènements aboutit à leurs difficultés financières et à de lourdes dettes malgré leurs importantes possessions en Savoie et en France.
1585-1595 : Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours (né le , mort le à Annecy), fils du précédent, duc de Nemours et de Genevois. Il fut impliqué dans les nombreuses intrigues de la Maison de Guise, il était le demi-frère d'Henri Ier de Guise le Balafré, le chef de la Ligue catholique, opposée aux Huguenots. Après l'assassinat du Duc de Guise, il continua durant des années la lutte contre les Huguenots, et fut le gouverneur de Paris alors que la ville était assiégée par les troupes Henri IV. Il défendit victorieusement la capitale mais fut battu à la bataille d'Ivry. Toujours en guerre, il ne se maria pas.
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0).
Pierre Duparc, Le comté de Genève, IXe – XVe siècle, t. XXXIX, Genève, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, coll. « Mémoires et Documents », , 128 p..
Laurent Perrillat, « Les apanages de Genevois au XVe siècle. quelques résultats de recherches sur les institutions et les hommes », Etudes savoisiennes, no halshs-01023760, (lire en ligne)
Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société (tome I), vol. 113, t. 1, Académie salésienne, , 540 p. (lire en ligne).
Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société (tome II), vol. 113, t. 2, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne).