Chon et Ben, deux amis, cultivent de la marijuana à Long Beach. Ben est un pacifiste très calé en botanique, alors que Chon est un ancien soldat assez violent revenant d'Afghanistan. Alors que Ben est en Afrique pour faire de l'humanitaire, Chon est approché par un cartel de la droguemexicain, qui souhaite acheter toute leur herbe, la meilleure en THC du pays. Lorsque Ben rentre au pays, Chon lui expose la situation, ils décident de refuser l'offre. Mais le cartel ne l'entend pas ainsi et capture Ophelia, leur petite amie commune.
Sources et légendes : version française (VF) sur RS Doublage[3] et AlloDoublage[4] ; version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[5]
Production
Genèse du projet
Savages est l'adaptation cinématographique du best-seller du même nom de Don Winslow. Les droits du roman, plutôt que d'être vendus aux studios, sont directement achetés par Oliver Stone. L'auteur participe ensuite à l'écriture du scénario avec le réalisateur et Shane Salerno. Don Winslow confie avoir écrit une bonne partie du roman sous la forme d'un script, pensant que « ce serait plus intéressant à vivre sous la forme d’un film que sous celle d’un livre »[6].
Uma Thurman a été engagée pour le rôle de la mère d'Ophelia, mais ses scènes ont été supprimées au montage, en raison de la longueur du film, ainsi que certaines de Benicio del Toro[6].
Pour les besoins du film, il fallait de nombreuses plantations de cannabis. Cependant, pour des raisons légales, l'équipe ne pouvait pas filmer de vrais plants, les décorateurs ont alors créé de fausses plantes[6].
L'équipe a également été confrontée à des fortes chaleurs. Il faisait parfois 35 degrés dès le matin. Par ailleurs, la réalisation d'effets pyrotechniques a été très compliquée car le tournage a eu lieu pendant la saison où le risque d’incendies est le plus élevé. Oliver Stone a dû batailler ferme pour obtenir les autorisations ! « Nous avons donc demandé à rencontrer plusieurs agences gouvernementales pour soutenir notre projet. Le Service des forêts des États-Unis, les Services d’aménagement des forêts et de la gestion des feux de forêts de Californie, le département de la Sécurité intérieure, la California Highway Patrol.... »[6] (le producteur Eric Kopeloff)
Accueil
Accueil critique
Le film reçoit des critiques partagées aux États-Unis, totalisant une moyenne de 49 % pour 156 critiques sur le site Rotten Tomatoes[9]. Sur l'autre agrégateur Metacritic, le film reçoit une note de 59⁄100 pour 41 critiques[10].
En France, Savages totalise sur AlloCiné une moyenne de 3⁄5, pour 25 critiques de presse[11]. Pour le magazine Cinemateaser, le film est « une charge frontale contre la lutte anti-drogue dissimulée sous les oripeaux jouissifs de divertissement outré ». Pour Le Figaroscope, Savages est une « adaptation réussie du best-seller de Don Winslow » et un « “trip” des plus divertissants », alors que Le Nouvel Observateur remarque qu'il a permis à Oliver Stone de « réaliser son meilleur film depuis longtemps »[11]. Les Inrockuptibles vont également dans ce sens en disant que le réalisateur « retrouve une certaine vigueur avec une série B sexy et toxique ».
Certaines critiques sont plus partagées : Ecran Large regrette des « longueurs et redites », alors que l'intrigue est « classique » et que le film cède « à la facilité de la fin alternative » pour Le Journal du dimanche[11]. Pour Les Fiches du cinéma, « Savages déçoit par ses problèmes de rythme, son casting à moitié réussi et son manque d'ambition un peu surprenant ». Pour Elle, le film est « long et foutraque » et « ne tient pas ses promesses ». L'Humanité est beaucoup plus catégorique et trouve que c'est un « thriller aussi violent que lourdingue »[11].
Box-office
La première semaine au box-office du film aux États-Unis a rapporté 22 710 000 de dollars[12] et la deuxième semaine, 9 390 000 de dollars[12], soit un total de 32 100 000 de dollars[12].
Notes et références
↑(en) « Budget du film » sur Latimes.com, article du 5 juillet 2012, consulté le 15 juillet 2012