Le premier titre de Saturnine Martial and Lunatic, intitulé Johnny Panic and the Bible of Dreams, figurait d'abord sur la face B d'Advice for the Young at Heart, extrait de l'album The Seeds of Love[5]. En 1991, sous le pseudonyme de Johnny Panic and the Bible of Dreams, Roland Orzabal et David Bascombe publient une nouvelle version de la chanson en single[9]. Le de cette année, Johnny Panic and the Bible of Dreams atteint la 70e place du hit-parade britannique[9]. Le nom de la chanson vient d'une nouvelle de Sylvia Plath, bien que Johnny Panic and the Bible of Dreams n'ait aucun véritable thème commun avec la nouvelle[10].
Schrodinger's Cat est un titre au style psychédélique[8] qui se caractérise par un motif« aliénant »[7]. Les paroles évoquent les « caprices de la physique quantique »[2] et la musique rappelle les dernières années d'Oingo Boingo[5], ou même les Beatles comme pour Sowing the Seeds of Love[8]. My Life in the Suicide Ranks est une autre chanson de l'album au style psychédélique[7]. When in Love with a Blind Man est une première version du titre Working Hour[8] qui a d'abord figurée sur la face B de Head over Heels[11]. Pharaohs, apparu sur la face B d'Everybody Wants to Rule the World[11], est un titre « olympien » dont la musique a été comparée à de « vastes horizons atmosphériques »[7]. Une chanson « anti-science », Deja Vu & the Sins of Scienceéchantillonne des bruits de portières de voiture qui claquent, ainsi qu'un moine japonais[11].
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Stephen Thomas Erlewine du site AllMusic décrit Saturnine Martial and Lunatic comme une compilation « bizarre et incomplète »[1]. Mike Burke du Massachusetts Daily Collegian attribue un D- à l'album, en déclarant que « les puissants ont certainement chuté »[6]. Pour le Boston Herald, qui lui attribue une étoile sur quatre, Saturnine Martial and Lunatic est une « collection ridiculement longue de pistes de dance instrumentales sans âme, de morceaux façon « je souffre » démodés, d'imitations voulues des Beatles et d'une reprise de Bowie sans intérêt »[2].
↑ ab et c(en) Jennifer A. Dlouhy, « Tears for Fears more than "Elemental" », The Maneater, (lire en ligne).
↑ a et b(en) Mike Burke, « Def Leppard goes alternative, Watts shines from Stones' shadow », The Massachusetts Daily Collegian, , p. 4-B (lire en ligne).