le fossé 01 de la Boisserotte, 0,98 km[9], conflue avec le ru de l'Étang de Beuvron ;
le ru des Français, 7,1 km[10], conflue avec le ru de l'Étang de Beuvron.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 11,21 km[11].
Urbanisme
Occupation des sols
En 2018[12], le territoire de la commune se répartit en 75,7 % de terres arables, 17,5 % de forêts, 3,6 % de zones agricoles hétérogènes et 3,2 % de zones urbanisées[11],[13].
Lieux-dits et écarts
La commune comptait 193lieux-dits administratifs répertoriés dont les plus importants étaient le Paradis, la Moinerie, les Coteaux (ou Paraclet), les Paroches, le Tertre, Mémillon, Epieds, Limosin, le Mée, les Bordes, Maison Meunier, Glatigny, Mussienv, les Aulnois, la Guêpière, les Piats, Moulin de Maingérard, Château de la Tour, les Champbrissets, la Bergoterie, Château-Gaillard, Moulin Nouveau, Planche-Oudin, la Folie, la Boissière, la Boisserotte, Beuvron, la Prairie, les Métaux, les Trochards.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2016, la commune comptait 1 361 habitants[Note 1], en évolution de +6,25 % par rapport à 2010 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Saints dispose d'une école primaire publique, comprenant une section maternelle et une école élémentaire, située 24 Grande rue.
Cet établissement public, inscrit sous le code 0770244X, comprend 134 élèves (chiffre de l'Éducation nationale)[24] en 2018, et dispose d'un restaurant scolaire.
La commune dépend de l'académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Saints est en zone C.
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château des Coteaux, dépendance et pavillon de chasse du château de Mauperthuis, construit et paysagé à la fin du XVIIIe siècle par Brongniart et Ledoux. Ce château a abrité durant de nombreuses années une école privée baptisée le Paraclet, c'est pourquoi, dans la région, on le connait aussi sous ce nom. Son parc, d'environ 19 hectares, est traversé par la rivière Aubetin. Il était autrefois décoré de statues, de pavillons, de folies, de fontaines, aménagements aujourd'hui disparus. Il possédait également une chapelle. Presque totalement détruit dans les années 2000, on peut encore apercevoir sa façade, bâtie au XIXe siècle dans le genre gothique anglais.
En revanche, les communs existent toujours. On peut en voir le séchoir à papier, situé le long de la route de Laval en face du moulin du même nom situé, lui, sur la commune de Mauperthuis. Le château, les communs et le parc forment aujourd'hui deux propriétés privées distinctes et ne se visitent pas. En traversant le gué de Laval, on peut remonter de l'autre côté par un chemin et découvrir la tour de Brongniart, seul vestige des embellissements d'origine, bâtie dans le style médiéval. Cette tour possédait, jusqu'au début du XXe siècle, un pont-levis qui permettait de passer au-dessus du chemin pour se rendre dans une autre partie du parc qui s'étendait, à l'origine, jusqu'au village de Mauperthuis où il rejoignait celui du château principal. Ce pont-levis est visible sur des cartes postales anciennes. De nos jours, il est possible de deviner son emplacement en observant l'architecture de la tour et celle du mur qui lui fait face.
Théophile Gautier, dont l'oncle était intendant au château, vint jouer, enfant, dans le parc et se baigner au gué de Laval. Il décrit la propriété telle qu'elle était au XIXe siècle dans Mademoiselle de Maupin.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑Jean-Michel Rochet, « Primaires à droite. Les élus du 77 qui s'engagent pour Bruno Le Maire », Le Pays Briard, (lire en ligne).
↑Gaël Arcuset, « Coulommiers : la nouvelle intercommunalité est née : A peine créée, la communauté de communes du Pays de Coulommiers se met en place. Voici les premiers éléments… », Le Pays Briard, (lire en ligne).