Le Jésuite polonais Stanislas Kostka a été désigné patron de la jeunesse par l'Église catholique. Lors de l'érection canonique de la paroisse, celle-ci fut mise sous son patronage.
Histoire
La municipalité actuelle doit son nom à la paroisse du même nom érigée canoniquement le , à la suite du détachement de son territoire des paroisses de Saint-Timothée, Sainte-Cécile, Saint-Louis-de-Gonzague et d'Ormstown. L'année suivante, soit le , on procède à son érection civile. Quant à l'érection municipale, correspondant à son incorporation, elle se produit le . Enfin, ce ne sera qu'en 1859 que ladite paroisse sera desservie par un prêtre résident, attribuant ainsi à la collectivité la reconnaissance de la fondation définitive de la paroisse, faisant ainsi de cette année 1859 l'année de référence pour les célébrations d'anniversaire de la communauté. En 2009, Saint-Stanislas-de-Kostka célèbre donc ses 150 ans d'existence.
Durant la période de 1856 à 1860, le bureau de poste identifiait l'endroit sous le nom de River St. Louis en rappel de la rivière Saint-Louis qui traverse le territoire d'ouest en est. En 1892, l'implantation de la ligne de chemin de fer permit l'essor commercial de la collectivité. Deux incendies rasent presque tout le village en 1920 et en 1938. En 1944, l'église est détruite par le feu[2].
Le , celle-ci changea son statut de municipalité de paroisse pour celui de municipalité. Le , la municipalité se dotait officiellement d'un gentilé pour désigner l'appellation de ses citoyens, en l'occurrence celui de "Staniçois" et de "Staniçoise". En cette même date, Saint-Stanislas-de-Kostka baptisait sa bibliothèque municipale du nom "Maxime-Raymond", en hommage à l'un de ses plus illustres citoyens à y être né. M. Raymond sera notamment député de Beauharnois-Laprairie pendant près d'un quart de siècle et fondera en 1942 le Bloc Populaire Canadien dans la foulée de la crise politique entourant le plébiscite sur la conscription[3].
La route 132 relie la localité à Salaberry-de-Valleyfield au nord-est en traversant Voie maritime du Saint-Laurent par le pont Larocque, ainsi que Sainte-Barbe et la frontièreaméricaine à Dundee au sud-ouest. La route 201, qui emprunte également le pont Larocque au nord, relie Saint-Stanislas-de-Kostka à Ormstown au sud-est. La route 236, qui dessert le village, devient parallèle au canal de Beauharnois et se dirige à Saint-Louis-de-Gonzague à l'est[10].
Les principales voies de communication de la municipalité, en plus des routes 132, 201 et 236, sont les rues Principale, Centrale, Hébert et Brosseau, le rang du Cinq ainsi que les chemins du Canal, Seigneurial et de la Baie.
Culture
La bergerie Mimeault élève des brebis Pur-sang Dorset. Elle produit entre autres une terrine d’agneau au cognac, une tourtière à l’agneau et une merguez forte à l’agneau[11].
Notes et références
Signes conventionnels : - Néant ou non significatif . Non disponible ...N'ayant pas lieu de figurer. x Confidentiel Note : Les totaux peuvent être légèrement différents des sommes des composantes en raison des arrondissements.
↑ ab et cMAMH, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation, « Saint-Stanislas-de-Kostka », Répertoire des municipalités, Gouvernement du Québec, no 70040, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierre-François Ricard, Modifications aux municipalités du Québec: Septembre 2008, Québec, Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec (ISSN1715-6408, lire en ligne), p. 3
↑MAMH, 700 - MRC de Beauharnois, Québec, Gouvernement du Québec, (lire en ligne), carte.
↑MTQ, Ministère des Transports du Québec, La carte routière officielle du Québec : Montérégie (Ouest), Québec, Gouvernement du Québec, (lire en ligne), carte.
↑a. Les Bergeries Mimeault b. L’Air du temps, [Rigaud (Québec)|Rigaud], consulté le . c. « Aide pour la production d’un nouveau produit de charcuterie d’agneau », Le bulletin des agriculteurs, (lire en ligne).