Saint-Myon

Saint-Myon
Saint-Myon
La route départementale 985 vers Beauregard-Vendon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Jean-Pierre Muselier
2020-2026
Code postal 63460
Code commune 63379
Démographie
Gentilé Saint-Myonnais
Population
municipale
538 hab. (2021 en évolution de +15,2 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 59′ 39″ nord, 3° 07′ 54″ est
Altitude Min. 334 m
Max. 451 m
Superficie 5,51 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville-saint-myon.com

Saint-Myon est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Géographie

Vue aérienne de Saint-Myon
Saint-Myon vu du ciel.

Saint-Myon est une commune du Puy-de-Dôme située au nord du département, entre Combronde et Aigueperse. Il comprend le petit hameau de Parret, placé en amphithéâtre face au bassin de Combronde.

Quatre communes sont limitrophes (cinq en incluant le quadripoint avec Aubiat)[1].

Communes limitrophes de Saint-Myon
Artonne
Combronde Saint-Myon Aubiat
(quadripoint)
Beauregard-Vendon Chambaron-sur-Morge
(La Moutade)

Hydrographie

Le village est traversé par la rivière Morge.

Voies de communication et transports

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 223 (liaison vers Combronde) et 985 (vers Beauregard-Vendon à l'ouest, Artonne et Aigueperse au nord-est). Au nord-ouest de la commune passe l'autoroute A71 ; c'est l'accès autoroutier le plus proche via Combronde ; l'échangeur 12.1 est situé sur le territoire communal[1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 709 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Myon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,9 %), zones urbanisées (11 %), prairies (2,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de Saint-Myon vient de saint Médulphe, patron de la commune, via l'occitan Sent Miòu.

Histoire

La fête du saint patron de la commune, saint Médulphe, est célébrée le 1er août.

Cette ville dispose d'un pont, qui avait été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale pour empêcher les occupants de passer.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Saint-Myon est membre de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Manzat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13]. Jusqu'en 2016, elle était membre de la communauté de communes des Côtes de Combrailles[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Combronde[15].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Georges-de-Mons pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[15].

Élections municipales et communautaires

Élections de 2020

Le conseil municipal de Saint-Myon, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[16] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[17]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice, six sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 78,62 %. Les cinq conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 70,52 %[18].

Chronologie des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.

(réélu en 2020)
En cours
(au )
Jean-Pierre Muselier[19]   Retraité[20]

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].

En 2021, la commune comptait 538 habitants[Note 2], en évolution de +15,2 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
606660702721754785775777840
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
740707720730735739725737686
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
685639617564516475481376360
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
285265269271302313377399424
2014 2019 2021 - - - - - -
469517538------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Saint-Myon dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Il n'existe aucune école.

Les collégiens se rendent au collège Diderot, à Aigueperse[25], et les lycéens à Riom, au lycée Virlogeux ou Pierre-Joël-Bonté[26].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Église Saint-Médulphe de style roman auvergnat des XIIe, XIIIe et XVIIIe siècles, consacrée à saint Médulphe. Classée monument historique depuis 1911[27].
  • Four communal de Parret. Ancien four banal du XVIIIe siècle.
  • Plusieurs sources minérales ferrugineuses étaient exploitées jusqu'au milieu du XXe siècle. La plus connue, la « Source Desaix », fut très renommée au XVIIe siècle. Elle était servie sur la table de Louis XIV et de grands personnages comme Pascal, Mazarin, Colbert, la marquise de Sévigné, la consommaient régulièrement[28].
  • Prieuré (XIIIe, XVIIIe et XIXe siècles), inscrit aux monuments historiques en 2003[29].
  • Huilerie, place de Loche, avec son moulin et ses équipements.

Personnalités liées à la commune

  • Albert Ayat, champion olympique d'escrime (inhumé à Saint-Myon en 1935).
  • Gilbert Bougnol, champion olympique d'escrime (né à Saint-Myon le ).
  • Albert Félix Lefaure, maître d'armes (né à Saint-Myon le ), victime de la rafle de Clermont le et mort en déportation le .

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a et b Carte de Saint-Myon sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 24 mai 2016).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Myon et Charmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Myon ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. « CC Combrailles Sioule et Morge (No SIREN : 200072098) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  14. « CC des Côtes de Combrailles (No SIREN : 246300800) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  16. Article L. 252 du Code électoral.
  17. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  18. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  19. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 8.
  20. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 34 (édition du Puy-de-Dôme).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Sectorisation », sur puy-de-dome.fr, Conseil départemental du Puy-de-Dôme (consulté le ). Taper « SAINT-MYON » dans le formulaire de saisie.
  26. Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Puy-de-Dôme, « Sectorisation des lycées - Département du Puy-de-Dôme » [PDF], sur ac-clermont.fr, Académie de Clermont-Ferrand (consulté le ), p. 14.
  27. « Eglise Saint-Médulphe (ou Saint-Myon) », notice no PA00092372, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Les eaux minérales de Saint-Myon » sur le site de la commune.
  29. « Prieuré de Saint-Myon », notice no PA63000063, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.