Les habitants de la commune sont appelés les Beauregardaires.
Géographie
Localisation
La commune de Beauregard-Vendon est située au nord de Riom à la limite entre la plaine de la Limagne et les Combrailles.
Au village de Rouzat, à l'ouest de la commune, séparé du bourg par l'autoroute, se trouve le château de Rouzat, qui fut de 1905 à 1923 la propriété du père du photographe Jacques Henri Lartigue, ainsi que la « source des Romains », source d'eau minérale naturellement gazeuse, exploitée aujourd'hui sous la marque Rozana.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 675 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sayat_sapc », sur la commune de Sayat à 15 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 776,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Beauregard-Vendon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,6 %), zones urbanisées (12,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de « Vendon » pourrait dériver quant à lui, d'un toponyme de langue gauloise, Vindomagus[15], de Magos/Magus, le « champ », la « plaine », ou le « marché » — plus précisément le « champ de foire »[16]. En dérive le nom occitanVendom.
Histoire
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Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Combronde[19].
Le conseil municipal de Beauregard-Vendon, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[20], pour un mandat de six ans renouvelable[21]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[22]. Les quinze conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 41,16 %[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2022, la commune comptait 1 323 habitants[Note 2], en évolution de +12,88 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Les collégiens se rendent à Châtel-Guyon[32], et les lycéens à Riom, au lycée Virlogeux ou Pierre-Joël-Bonté[33].
Économie
L'usine d'embouteillage de l'eau minérale Rozana se trouve sur le territoire de la commune, à 300 m à l'ouest de l'autoroute A71, au pied du village de Rouzat.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'église est un beau monument du XIXe siècle en style néo-roman. Elle domine le cimetière, situé du côté nord.
Le château de Rouzat, acheté en 1905 par le banquier Henry Lartigue, père du photographe Jacques Henri Lartigue. Provisoirement ruiné par des spéculations, il doit le revendre en 1923.
Le complexe sportif est composé de deux stades et d'un terrain de jeux. Les stades sont occupés par le club de l'USBV ainsi que la section jeune : l'ACBC. Le stade porte le nom de Jean-Deragne.
Jacques Henri Lartigue (1894-1986), photographe. Il a souvent séjourné au château de Rouzat dans son enfance et jusqu'en 1923 et y a pris de nombreuses photographies.
Héraldique
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↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, p. 1201
↑Emmanuel Grélois et Bernard Clémençon, « Notes de toponymie auvergnate (III) », Nouvelle revue d'onomastique, no 55, , p. 167-189 (DOI10.3406/onoma.2013.1779, lire en ligne, consulté le ).