Saint-Jean-Pla-de-Corts est une commune rurale qui compte 2 258 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Céret et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais ou Saint-Jeannaises.
Géographie
Localisation
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vivès à 3 km à vol d'oiseau[9], est de 15,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 669,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[16] :
la « vallée du Tech de Céret à Ortaffa » (611 ha), couvrant 10 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[16] :
la « rivière le Tech » (933 ha), couvrant 14 communes du département[18].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Jean-Pla-de-Corts.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Jean-Pla-de-Corts est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Céret[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (36,2 %), zones agricoles hétérogènes (34,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones urbanisées (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), mines, décharges et chantiers (2,6 %), forêts (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
Voies routières
La D 115 traverse la commune d'est en ouest en provenance du Boulou et en direction de Céret.
Voies ferroviaires
Transport de fret sur l'ancienne ligne d'Elne à Arles-sur-Tech. Le terminus officiel en provenance d'Elne est aujourd'hui Le Boulou et le tronçon Le Boulou-Saint-Jean-Pla-de-Corts est désormais transféré en voie de service ; il arrive donc qu'il reçoive des trains.
Transports
La commune est desservie par les services de transport régional par autocar dénommés liO (lignes régulières et scolaires) :
Ces relations sont assurées par la Régie départementale de transports RDT66 et les Autocars Vaills Asperi, ces derniers installés sur le site de l'ancienne gare de la commune.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[23]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[24].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[25].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Jean-Pla-de-Corts est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[27].
Toponymie
Formes du nom
Le nom apparaît au Xe siècle sous la forme S. Johannes de Plano de Corts. On rencontre ensuite aux XIe et XIIe siècles les formes S. Johannis de Palatio et S. Johannis de Plano de Curtis, au XIVe siècleSent Johan de Plan de Corts et Sent Johan de Corts, aux XVIIe et XVIIIe siècles Sant Juan de Pla de Cors et Sant Joan de Pagès[28].
En 1793, on rencontre le nom écrit sous la forme de Saint Jean Pla de Corps. En 1801, on trouve la graphie actuelle[29].
De nos jours, en catalan, les formes possibles du nom de la commune sont Sant Joan Pla de Corts[28] ou Sant Joan de Pladecorts[30].
Étymologie
Le nom fait référence aux Corts, un lieu-dit situé sur une colline entre les rivières d'Aigues-Peire et de Vivès et le Tech. Ce nom désigne en catalan des enclos ou des bergeries, preuve qu'on y pratiquait l'élevage. Au sud de cette colline se trouve une terrasse qui surplombe la vallée du Tech, que l'on appelle le Pla de Corts. Avec la construction au Xe siècle d'un petit château et d'une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste, le village naissant prend logiquement le nom de Saint Jean de Pla de Corts. Après que la seigneurie soit revenue à la famille Pagès de Copons au XVIe siècle, le nom est un temps devenu Sant Joan de Pagès, avant de retrouver sa forme d'origine à la Révolution française, après que la famille Pagès ait émigré. Entre-temps, le nom avait également été francisé, le territoire étant devenu français depuis le Traité des Pyrénées de 1659[28].
Histoire
Au Moyen Âge étaient exploitées des mines d'or et d'argent, mais leur localisation est aujourd'hui inconnue.[réf. nécessaire]
En 1188, un abbé obtient de Alphonse Ier d'Aragon l'autorisation de construire un château fortifié dans l'enceinte de la paroisse. de Sant Joan Pla de Corts. Celui-ci, après avoir accueilli une famille de Saint-Jean à la tête de la seigneurie, devient la résidence d'été des Rois de Majorque[31].
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Évolution de la population
1365
1378
1470
1515
1553
1709
1720
1730
1755
81 f
66 f
40 f
33 f
28 f
65 f
61 f
65 f
76 f
Évolution de la population, suite (1)
1767
1774
1789
-
-
-
-
-
-
411 H
65 f
93 f
-
-
-
-
-
-
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9))
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2021, la commune comptait 2 258 habitants[Note 8], en évolution de +4,88 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 342 personnes, parmi lesquelles on compte 73 % d'actifs (62,2 % ayant un emploi et 10,8 % de chômeurs) et 27 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 337 emplois en 2018, contre 310 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 854, soit un indicateur de concentration d'emploi de 39,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 12].
Sur ces 854 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
187 établissements[Note 12] sont implantés à Saint-Jean-Pla-de-Corts au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
187
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
21
11,2 %
(8,7 %)
Construction
37
19,8 %
(14,3 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
49
26,2 %
(30,5 %)
Information et communication
6
3,2 %
(1,9 %)
Activités financières et d'assurance
3
1,6 %
(3 %)
Activités immobilières
3
1,6 %
(6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
18
9,6 %
(13 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
33
17,6 %
(13,9 %)
Autres activités de services
17
9,1 %
(8,5 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (49 sur les 187 entreprises implantées à Saint-Jean-Pla-de-Corts), contre 30,5 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 33 en 2000 puis à 15 en 2010[50] et enfin à 11 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 83 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[51],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 542 ha en 1988 à 485 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 44 ha[50].
Dalle funéraire en marbre (1225) à l'Église Saint-Jean
Église du château de Saint-Jean-Pla-de-Corts
La chapelle Saint-Sébastien
Porte sud et ancienne mairie, rue du Château
Patrimoine environnemental
La commune de Saint-Jean est réputée pour son lac. Il s'agit en fait de deux lacs aux utilisations distinctes mais très proches l'un de l'autre.
Le premier lac est consacré aux activités familiales allant de la grimpe d'arbres à la baignade tandis que le deuxième est réservé à la pêche l'hiver et au wakeboard l'été[52].
Personnalités liées à la commune
Ludovic Massé (1900-1982) : écrivain ayant passé une partie de son enfance à Saint-Jean-Pla-de-Corts.
Héraldique
Blason
Écartelé: aux 1) et 4) d’or à deux papegais [perroquets] affrontés de gueules, becqués et membrés d'argent, chacun posé sur un perchoir de sable, aux 2) et 3) de gueules à la cloche d'or accompagnée en chef de deux fleurs de lis d'argent[53].
Pierre Cantaloube, Saint Jean Pla de Corts et le Tech, S.l.,
Jean Capeille, La seigneurie de Saint-Jean-Pla-de-Corts (976-1789), Céret, L. Roque, (BNF34129002)
Bruno Segondy, Saint-Jean-Pla-de-Corts et Vivès : Histoire de deux villes fortifiées - ses habitants et ses monuments, Aubagne, Groupe CCEE, , 136 p. (ISBN978-2-35682-879-8, BNF46552677).
Articles
Marie-Louise Blangy, « Les mines du Roussillon (Saint-Jean Pla de Corts) », Cahiers de la Rome, no 11, , p. 70-76 (ISSN1248-1793)
Pierre Cantaloube, « La barque de Saint-Jean Pla de Corts », Cahiers de la Rome, no 12, , p. 41-44 (ISSN1248-1793)
↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Céret comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[49].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑(ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
↑Jean Rifa, L'histoire de nos villages racontée par Jean Rifa - Tome 3, Saint-Estève, alliance éditions, 174 p. (ISBN978-2-916666-10-5), p.121.
↑Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN2-222-03821-9).
↑ a et bMichel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN2-7399-5066-7).