Comme son nom le suggère, Saint-Briac-sur-Mer est une station littorale balnéaire de la Manche du département de l'Ille-et-Vilaine et limitrophe des Côtes-d'Armor.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Milieux naturels et biodiversité
Sites naturels
La pointe de la Garde-Guérin est un promontoire rocheux culminant à 48 mètres au nord de la commune. De son sommet, la vue s'étend du cap Fréhel à Saint-Malo et au-delà. Cet espace naturel départemental abrite deux espèces de chauves-souris inscrites au livre rouge des espèces menacées en France : le grand murin et le grand rhinolophe.
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Briac est à la septième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 611 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 54 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 27 taxons protégés et 35 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[9].
Au , Saint-Briac-sur-Mer est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[12],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), zones urbanisées (35,9 %), terres arables (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), zones humides côtières (1,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 962, alors qu'il était de 2 833 en 2016 et de 2 679 en 2011[I 3].
Parmi ces logements, seules 37,7 % étaient des résidences principales, 60 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Briac-sur-Mer en 2021 en comparaison avec celle d'Ille-et-Vilaine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (60 %) supérieure à celle du département (7,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
60
7,2
9,7
Logements vacants (en %)
2,3
6,4
8,1
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Briaci en 1271, Saint Bria en 1277, Sancti Briaci en 1371, S. Briac en 1654, S. Briach en 1709[18].
Son nom vient d'un saint nommé Briac. La tradition dit qu'il était irlandais. En fait Briac est un nom d'origine brittonique. C'est la version haute bretonne de Brioc/Brieuc, ce qui ne veut pas dire que saint Briac et saint Brieux sont les mêmes saints. Ils portent le même nom.[réf. nécessaire]
La commune comportait plusieurs sites mégalithiques signalés dans les recensements du XIXe mais désormais détruits ou introuvables : un menhir et un dolmen près de la Garde Guérin, un alignement dénommé les Roches-Hues[20].
Moyen Âge
Selon l'hagiographe breton Albert Le Grand, Briac débarque en Bretagne avec saint Tugdual sur la côte du Léon vers 548. Une nouvelle version de l'histoire de Briac le voit vivre au Xe siècle.
La paroisse est créée vers 1150 et le choix du nom est sans doute effectué par l'évêque Jean de Chatillon, ancien prieur à Guingamp et familier du Briac de Bourbriac.
Le premier briacin connu est Guillaume de St Briac qui en 1220 est prieur à Combourg. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1271. Il s’agit d’un démembrement de la paroisse primitive de Pleurtuit et elle dépendait de l'évêché de Saint-Malo.
Lors de la Guerre de Sept Ans, les 4 et , une flotte britannique, forte de plus de 113 navires et commandée par l'amiral Richard Howe, débarque dans l'anse de la Fosse, à l'est de pointe de la Garde-Guérin, un corps de plus de 9 000 hommes (voire 13 000) sous les ordres du général Thomas Bligh qu'accompagne le duc d'York, futur roi Georges III.
Elle établit un camp au village de la Plate-Roche (Saint-Lunaire), après avoir pillé Saint-Briac et ses environs : à Saint-Briac, elle incendie les villages de la Fosse, du Mesnil, du Chemin et de la Ville-au-Coq.
Après avoir constaté qu'elle ne pourra pas passer à St Malo, elle se déplace et réembarque à Saint-Cast sous le feu des troupes françaises qui sont arrivées.
Comme le montrent les tableaux des grands peintres de la fin du XIXe siècle et les photographies d'époque, la côte, avant l'implantation des villégiatures, était dépourvue d'arbres : ce sont les nouveaux résidents estivaux qui ont planté toutes sortes d'espèces et ainsi agrémenté le site.
Après avoir été le chef-lieu d'un fugace canton de Saint-Briac de 1793 à 1801, elle faisait partie depuis lors du canton de Dinard[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].
En 2022, la commune comptait 2 228 habitants[Note 7], en évolution de +11,01 % par rapport à 2016 (Ille-et-Vilaine : +5,46 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 50,3 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 019 hommes pour 1 113 femmes, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,9
90 ou +
3,6
15,7
75-89 ans
18,6
30,8
60-74 ans
29,7
17,3
45-59 ans
19,4
11,6
30-44 ans
12,0
10,9
15-29 ans
6,7
11,7
0-14 ans
10,0
Pyramide des âges du département d'Ille-et-Vilaine en 2021 en pourcentage[46]
En 2004, Saint-Briac comportait 913 résidences principales et 1 572 résidences secondaires. Les retraités représentaient alors 35 % de la population.
Les services de proximité sont le secteur offrant le plus d'emplois (83), suivis par la distribution (60), le BTP (44), l'administration (40) et l'entretien/réparation (37).
l'église Saint-BriacClassé MH (1908, clocher)[47],[48] (XVIIe siècle), reconstruite entre 1870 et 1875 à l'emplacement d'églises primitives datant de 1671 et des XIe, XIIe – XIIIe siècles. Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche[49] (des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice). L'ancienne église, qui datait de 1671, se composait d'une nef avec deux collatéraux, d'un transept, d'une abside à pans coupés, et d'un clocher daté de 1671. La chapelle prohibitive des seigneurs de Pontbriand, comme seigneurs de la Garde, était du côté nord. Une litre aux armes des seigneurs de Pontbriand entourait l'église au XVIIe siècle. Le chœur de l'église renfermait jadis un tombeau élevé appartenant aux seigneurs de la Houlle. Un reliquaire ou charnier, avec une inscription en quatre vers, se voyait autrefois en face de la porte d'entrée. L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal. Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère[49]. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand ;
La chapelle de l'Épine-Notre-Dame ou chapelle Saint-Adam, mentionnée sous ce nom dès 1628[54]. Elle est déclarée en ruine en 1682 et reconstruite en 1688 sous le nom de Notre-Dame de l'Épine. Ancienne chapelle frairienne, elle est réédifiée en 1833. Son campanile porte les dates de 1565, 1688 et 1833. La tradition prétend qu'elle est construite sur l'emplacement d'une épine où l'on trouva une statue de la Vierge. On y conserve l'ancienne cloche de la chapelle Saint-Adam et la statue de la Vierge.
L'ancienne chapelle du Vieux-Couvent (XIXe siècle) des sœurs de la Sagesse (1700-1800)
Le calvaire des marins (XIXe siècle), située au bourg de Saint-Briac[55]. Il se trouve à l'emplacement d'un ancien dolmen détruit vers 1850.
La croix située au village de la Chapelle[56]. Cette croix remplace l'ancienne chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual.
Le château du Nessay (XIXe-XXe siècle)[57]. Le château de Saint-Briac qui était situé au lieu-dit la Houle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houle est annexée par le roi en 1650 à la seigneurie de la famille Breil-de-Pontbriand. Le château actuel a été érigé en 1886, par le comte Maurice de Villebresme, maire (1892-1899) de la commune. Il appartient à la commune qui le fait fonctionner en centre de vacances. Le parc contient une chapelle[58] reconstruite au XIXe siècle, avec réemploi d'une porte du XVIe siècle.
L'ancien château fort de la Houle, mentionné dès le XIIe siècle dans le Roman d'Aquin. Il possédait jadis une chapelle privée[58]. C'était le château seigneurial de la paroisse. Propriété de la famille d'Elbiest en 1460 et en 1520[59]. Il est annexé en 1656 à la seigneurie de Pontbriand,
Quatre moulins dont les moulins à vent de la Houle[66] (encore surnommé Moulin de Pierre Allée) (XVIIe siècle), de la Marche[67], de la Tourelle, et le moulin à eau de Rochegoude[68],[69] (XIXe siècle)
L'ancien manoir de la Garde[71]. Propriété de la famille Boutier, puis de la famille du Breil en 1682
L'ancien manoir de la Ville-aux-Provôts, situé route de Pleurtuit. Propriété de la famille du Breil en 1682[59].
Le bureau de poste[72] construit sur les plans de Pierre-Jack Laloy en 1936 est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux-guerres. Il comporte des bas-reliefs de Armel Beaufils et des mosaïques d'Odorico
Une branche de la famille Forbes, une riche et ancienne famille américaine de Boston d'origine écossaise qui a fait fortune au XIXe siècle dans le commerce de l'opium avec la Chine et le chemin de fer, possède un domaine sur la commune, aux Essarts. James Grant Forbes (1879-1955), né à Shangaï et ayant fait ses études en Angleterre et à Harvard, à côté de Boston, conforta la fortune familiale en commerçant en Chine dans le commerce de l'opium. Il fit l'acquisition du domaine des Essarts qui allait devenir le lieu de réunion familiale. James Grant Forbes était le grand-père de Brice Lalonde, candidat écologiste à l'élection présidentielle française de 1981, ancien ministre de l'Environnement et ancien maire de la commune et de John Forbes Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, Secrétaire d'État, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2004. La commune et le domaine des Essarts connurent alors une certaine notoriété médiatique.
De nombreux membres de la famille Forbes ont passé les vacances d'été en Bretagne dans ce domaine familial. Durant l'Occupation, Les Essarts furent réquisitionnés et employés comme siège d’une société allemande. À leur départ, les occupants bombardèrent et brûlèrent la propriété. Le domaine fut reconstruit en 1954. Cousins germains, Brice Lalonde et John Kerry ont souvent passé, avec leurs parents, les vacances d'été dans la maison familiale de Saint-Briac-sur-Mer, "Les Essarts".
Brice Lalonde s’oppose à la construction par l'État d’un sentier de randonnée en application de la loi dite du Littoral, sentier qui passerait le long de sa propriété[73],[74].
Personnalités politiques françaises
Yvon Bourges (1921-2009), maire de Dinard, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, président du conseil régional de Bretagne, ministre de la Défense, y a beaucoup séjourné.
Valérie Fourneyron (1959), ancienne ministre et ancienne maire de Rouen, y possède une maison de villégiature. Son mari Philippe est le maire de Saint-Briac depuis .
Jean Ajalbert (1863-1947) séjourne à Saint-Briac en 1886
Armel Beaufils, (1882-1952) sculpteur, a résidé à Saint-Briac-sur-Mer de 1929 à 1952
Émile Bernard (1868-1941), peintre et écrivain, a décoré, au cours des deux mois passés à Saint-Briac-sur-Mer, sa chambre de l'auberge de Mme Lemasson située dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Il séjourna à Saint-Briac en 1886, 1887, 1888, 1889, 1891
Paul Grandhomme, maitre émailleur. Son tombeau est surmonté d'une statuette en bronze réalisée par les sculpteurs Émile Armel-Beaufils (1882-1952) et son épouse Zannic Armel-Beaufils, née Suzanne Duvivier (1892-1978).
Auguste Renoir (1841-1919) a peint une paysanne et sa vache près du moulin. Séjourne à Saint-Briac en 1886
Henri Rivière (1864-1951) a débuté comme créateur du théâtre d'ombres du cabaret le Chat Noir avant de s'imposer dans l'histoire de l'estampe, de la gravure sur bois et de l'aquarelle. Séjourne à Saint-Briac en 1884, 1886, 1890
Paul Signac (1863-1925), peintre paysagiste, créateur du pointillisme et du divisionnisme, s'est souvent arrêté à Saint-Briac-sur-Mer au cours de ses navigations côtières. Séjourne à Saint-Briac en 1884, 1885, 1890
Œuvres de Paul Signac
Le Béchet, 1885.
Saint-Briac, Cour de la Ville Hue, 1885.
Saint-Briac, L'Ile Agot, 1885.
Plage de Saint-Briac, 1890, Musée des Beaux-Arts Pouchkine.
Saint-Briac, La garde Guérin, Saint-Lunaire, 1890, collection de Gustav Rau donnée à l'UNICEF
Emmanuel de la Villéon (1858-1944), artiste-peintre français, l'un des derniers représentants de l'impressionnisme.
Louis Delâge (1874 - 1947), ingénieur et industrielfrançais, fondateur de la marque de voitures de prestige Delage en 1905. Il résidait à Saint-Briac au-dessus de la plage de la Salinette. Il y possèdait deux maisons proches l’une de l’autre, près de la placette qui porte aujourd’hui son nom, la Campanella et le chalet du Tertre. Dans son atelier breton, il a dessiné certains de ses modèles, comme la Delage D6-70 à moteur 6 cylindres, un coach de 1936 carrossé par Chapron[75],[76],[77],[78],[79].
Héraldique
Blason
D'azur au pont courbé de trois arches d'argent, maçonné de sable, mouvant des flancs et posé sur une champagne aussi d'azur[80].
Détails
Armes de la famille de Pontbriand : d'azur à un pont de trois arches d'argent maçonné de sable Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Roman historique qui relate les débuts du tourisme sur la Côte d'Emeraude et notamment la période de résidence des peintres à Saint-Briac. Prix Jackie-Bouquin « la Femme dans l'histoire ».
Auguste Lemoine, De Saint-Malo au Cap Fréhel,
Auguste Lemasson, La descente des Anglais à Saint-Briac et leur défaite à Saint-Cast, Paris, Lorisse - Le livre d'histoire, , 174 p. (ISBN978-2-7586-0124-1)
Auguste Lemasson, La Descente des Anglais à Saint-Briac et leur défaite à Saint-Cast, l'an 1758, récit complet et authentique d'après trois relations et plusieurs autres documents inédits, F. Guyon,
Auguste Lemasson, La Féodalité à Saint-Briac. Les terres nobles et leurs seigneurs du XVe siècle à la Révolution, Rennes, impr. de Oberthur, (lire en ligne)
Auguste Lemasson, « Nouvelle relation de la descente des Anglais à Saint-Briac & de leur défaite de Saint-Cast en 1758, suivie d'une lettre inédite d'un officier du Fort La Latte », Société d'Émulation des Cotes-du-Nord - Mémoires, vol. LXI, (lire en ligne)
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↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Dinard, il y a deux villes-centres (Dinard et Pleurtuit) et sept communes de banlieue.
↑La commune a eu pour maire de à , Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, fondateur de Génération écologie et bénéficiaire, par sa mère, du manoir de la fondation Forbes des Essarts.
↑De mars 2014 à mars 2023, le maire est Vincent Denby-Wilkes, franco-américain, ingénieur agronome de formation, coordonnateur EDF régional de profession, ancien directeur de cabinet de Brice Lalonde, alors ministre de l’Environnement, de 1989 à 1992. Il est président de Sciences Po Rennes et de France énergies marines[39].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑Jacques Briard, Loïc Langouët et Yvan Onnée, Les mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 122 p. (ISBN978-2-86822-092-9), p. 86-87.
↑AFP, « Saint-Briac : 36 ans de bataille judiciaire pour un sentier », France 3 Bretagne, 26/12/2018 mis à jour le 11/6/2020 (lire en ligne, consulté le )« A Saint-Briac-sur-Mer, en Bretagne, une bataille judiciaire fait rage depuis 36 ans entre l'État et quelques riches propriétaires, dont la famille de John Kerry et Brice Lalonde, pour quelques mètres de sentier en bord de mer. Et ce n'est pas fini… ».
↑Thierry Peigné, « Sentier côtier de Saint-Briac : le ministère de la Transition écologique se pourvoit en cassation », France 3 Bretagne, (lire en ligne, consulté le )« La bataille judiciaire de près de 40 ans à Saint-Briac n'est pas finie. Le ministère de la Transition écologique s'est pourvu en cassation pour annuler les décisions de la cour administrative d'appel de Nantes qui avait annulé l'arrêté préfectoral de passage des piétons le long du littoral ».
↑Camille Allain, « Ille-et-Vilaine : La justice donne (encore) tort aux riches propriétaires et rouvre le chemin côtier », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le )« Plusieurs familles propriétaires de villas de Saint-Briac-sur-Mer tentaient de faire fermer le sentier côtier depuis des années ».
↑Alain Prigent, François Prigent, « OGÉ Ernest, Charles, Marie », Le Maitron en ligne, 30/11/2010 mis à jour le 14/4/2021 (consulté le )« Né le 15 octobre 1900 à Glomel (Côtes-du-Nord), mort le 19 février 1978 à Saint-Briac (Ille-et-Vilaine) ; instituteur puis inspecteur primaire ; militant syndicaliste du SMEL-CGTU puis du SNI ; militant communiste puis du PSU ; conseiller municipal communiste de Saint-Lô (Manche), maire socialiste de Saint-Briac (Ille-et-Vilaine) (1974-1978) ».
↑« Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine), no 535, , p. 10-13 (ISSN1285-7688).
↑« Auguste Senghor », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le )« À Saint-Briac-sur-Mer, en Bretagne, le neveu du « poète-président » sénégalais entame son cinquième mandat à la tête d’une commune française de moins de 5 000 habitants ».
↑Émilie Chassevant, « À Saint-Briac, après un flot de démissions, de nouvelles élections les 26 mars et 2 avril », Ouest-France, (lire en ligne).
↑Marie Lenglet, « Élections anticipées à Saint-Briac : le maire sortant n’y retourne pas », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )« Vincent Denby-Wilkes a fait connaître sa décision, ce lundi 13 février 2023. Élu maire de Saint-Briac-sur-mer, en 2014 et réélu, dès le premier tour, en 2020, il ne sollicitera pas de nouveau mandat à l’issue de ces trois années mouvementées ».
↑« Election municipale à Saint-Briac : Philippe Fourneyron, futur maire de la commune », Le Pays malouin, (lire en ligne, consulté le )« Provoquée par une vague de démissions, l'élection municipale anticipée de Saint-Briac a rendu son verdict. C'est Philippe Fourneyron qui l'emporte haut la main avec 74 % des voix ».
↑« Saint-Briac-sur-Mer. Philippe Fourneyron a été élu maire », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )« Vendredi soir, Philippe Fourneyron, médecin, a été élu maire, par les 17 conseillers de sa majorité ».
↑ a et bAuguste Lemasson, La féodalité à Saint-Briac : les terres nobles et leurs seigneurs du XVe siècle à la Révolution, Rennes, Imprimerie Oberthur, , 32 p. (lire en ligne).