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Le Répertoire général de bio-bibliographie bretonne de René Kerviler donne de Théophile Busnel l'image d'un artiste très affûté techniquement et pénétré de l'âme bretonne[2].
Pascal Aumasson qui fut directeur du musée de Bretagne jusqu'à 2012 en parle en ces termes : « Parmi les illustrateurs bretons du XXe siècle, Théophile Busnel occupe une position singulière. Dessinateur renommé, il connaît de réelles réussites dans le domaine de la gravure, qui lui permet d'œuvrer tout à la fois pour Paul Féval, Auguste Brizeux, Arthur de la Borderie. Ses dessins abondants sont tour à tour fantastiques, ironiques ou descriptifs (notamment pour les architectures de la vallée de la Vilaine qu'il affectionne) mais le thème breton et religieux ne disparaît jamais. En 1888, il publie ainsi deux séries d'eaux-fortes inspirées de la vie rurale bretonne[réf. nécessaire]. »
Par ailleurs, comme le souligne E. Rivière, le rédacteur de sa notice nécrologique[réf. nécessaire], Théophile Busnel fut aussi « pèlerin à Jérusalem[réf. nécessaire] ». La ville Sainte et les campagnes de la Samarie et de la Galilée lui inspirèrent des scènes bibliques qui font l'admiration des connaisseurs[réf. nécessaire].
De fait, Busnel est un fervent catholique s'impliquant dans les combats cléricaux des années 1900-1905. Actif défenseur des intérêts du calvaire de Tréguier, il met son talent de dessinateur au service des mouvements qui réagissent à l'érection en 1903 du Monument à Ernest Renan à Tréguier. Il dessina une série de 12 cartes postales, dont certaines à caractère antirépublicaine, antimaçonnique, antisémite et antidreyfusard[3].
Les informations suivantes proviennent principalement de : documents de ou sur Théophile Busnel, sur leschampslibres.fr, sauf référence supplémentaire.
Ouvrages illustrés par Théophile Jean Marie Busnel
Pascal Aumasson souligne « l'engagement de Théophile Busnel auprès de l'abbé Jérôme Buléon à Bignan qui entreprend de commémorer l'action du prêtre insermenté de Bignan l'abbé Pierre Nourry. Jérôme Buléon désirant accroître le prestige historique de Bignan, voulut faire revivre dans une série de tableaux confiés à Théophile Busnel, rappelant la grande période de la chouannerie, la vie et l’œuvre de Pierre Nourry (1743-1804)[réf. nécessaire]. »
Ces œuvres sont conservées au presbytère de Bignan[12] :
Messe clandestine au calvaire de Kervodigan, 1902, huile sur toile ;
Portrait de Perrine Samson, 1905, huile sur toile, 137 × 94 cm ;
Le Roi de Bignan (Pierre Guillemot), 1905, huile sur toile, 151 × 110 cm.
Vitraux
Il réalise un vitrail pour l'église d'Acigné, La Dévotion des Bretons à sainte Anne d'Auray (1904), dont le projet est conservé à Rennes au musée de Bretagne, ainsi que trois vitraux commandés par l'abbé Jérôme Buléon pour le mur nord de l'église paroissiale de Bignan : La Messe à Kervodigan, L'Interrogatoire de Nicolazig à Kerguehennec en et L'Acclamation de Nourry à son retour d'exil.