les examens paracliniques (ou complémentaires) (radiographie, scanner, prise de sang, etc.).
Classification
Les signes cliniques sont les signes obtenus à l'examen clinique et on peut distinguer deux dichotomies pour les classer :
1re dichotomie :
signes généraux : température, fatigue, etc.
signes focaux : délimités à une zone ;
2e dichotomie :
signes fonctionnels : signes récupérés par l'interrogatoire, ressenti subjectivement par le malade, non vérifiables par un autre signe clinique, on peut citer la douleur, ou la dysphagie,
Les signes paracliniques sont issus des examens complémentaires : radiographie, scanner, prise de sang, etc.
Signes généraux
Les signes généraux sont des signes très peu spécifiques : ils ne portent pas de caractéristique d'organe et sont communs à de nombreuses affections. Ils permettent d'évaluer l'état global du patient, et le retentissement de la maladie.
l'anorexie : absence ou diminution de l'appétit. Ce signe ne doit pas être confondu avec l'anorexie mentale.
l'amaigrissement : perte de poids supérieure ou égale à 5 % du poids habituel.
la fièvre : augmentation régulée de la température corporelle.
La combinaison de l'asthénie, de l'anorexie et de l'amaigrissement consiste en une altération de l'état général. Ces trois signes peuvent aussi bien être témoins d'une maladie somatique que d'une maladie psychiatrique, comme la dépression.
On distingue plusieurs étiologies somatiques à une asthénie ou un amaigrissement :
La sémiologie quantitative a un rôle important dans le raisonnement médical. Par exemple, l'observation d'un signe pathognomonique, comme le signe de Koplik, donne avec certitude le diagnostic. Ce type de signe a une valeur prédictive positive égale à un. En revanche, d'autres signes ne permettent pas de confirmer un diagnostic, même s'ils sont positifs : ils permettent seulement de l'infirmer s'ils sont négatifs. C'est par exemple le cas du dosage des D-dimères lors d'une suspicion d'embolie pulmonaire. Ce type de signe a une valeur prédictive positive faible.
Enseignement en France
En France, la sémiologie est enseignée en deuxième année de médecine et en troisième année. Son apprentissage est accompagné de stages hospitaliers de sémiologie, généralement encadré par un chef de clinique assistant, au cours desquels l'étudiant en médecine apprend l'interrogatoire clinique et l'élaboration d'un diagnostic.
Elle est également enseignée en pharmacie, le plus souvent au cours de la 3e année et de la 4e année.