Avant , l'identification des établissements scolaires ne disposait pas d'un numéro unique centralisé, rendant les opérations de gestion et statistiques complexes au sein du ministère de l'Éducation nationale[1].
En , le premier fichier des établissements est mis en place dans le cadre du schéma directeur informatique ministériel, consolidant les données des établissements rectoraux avec un identifiant unique[1].
Le code RNE d'identification unique est déployé en même temps que les fichiers rectoraux d'établissements dans chaque académie[2].
En , une refonte majeure du système d'information est réalisée. La gestion est décentralisée aux rectorats avec trente bases académiques et une consolidation mensuelle. La base nationale constituée par cette consolidation est nommée Répertoire académique et ministériel des établissements du système éducatif (Ramsese)[1].
Depuis , le code UAI (unité administrative immatriculée) remplace le code RNE en reprenant sa nomenclature. Toutefois, la dénomination « code RNE » reste majoritairement utilisée[réf. nécessaire].
XXIe siècle
Au XXIe siècle, la gestion décentralisée persiste, mais via une mutualisation informatique au sein de Ramsese, offrant une base de données nationale et une interface commune[1].
La lettre est une clé de vérification de la saisie. La clé, issue d'un alphabet français de 23 lettres excluant les lettres I, O et Q (pour éviter une confusion avec 1 et 0), est la lettre dont la position, comprise entre 0 et 22, correspond au reste de la division des 7 premiers chiffres par 23 :
↑Edmond Malinvaud, Présentation du système statistique française, Paris, Département de la coordination statistique et comptable de l'INSEE, , 220 p. (ISBN2-11-064048-0), p. 131.
Séverine Bidet-Caulet et Christian Burel, « Le répertoire d’établissements Ramsese au service des acteurs du système éducatif », Courrier des statistiques, INSEE, no 10, , p. 93–112 (lire en ligne).
Alain Niabia, « La base centrale des établissements (BCE) : outil et mémoire du système éducatif », Note d'information, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR), direction de l'Évaluation et de la Prospective (DEP), no 04.34, , p. 1–6 (lire en ligne).