Les trois équipes s'affrontent dans un tournoi toutes rondes simple au stade olympique de Colombes. Les Roumains perdent leurs deux matches contre les Français et les Américains, ce qui fait du dernier match la manche décisive pour l'attribution du titre olympique comme lors des Jeux de 1920. Le match se déroule le devant 20 000 personnes. L'équipe américaine bat l'équipe de France sur le score de 17 à 3. Le public français, coléreux après la rouste infligée par l'équipe américaine, finit par se battre contre celui soutenant l'équipe adverse[1].
Historique
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Aux Jeux de Paris en 1924, seulement trois sélections sont présentes pour le tournoi de rugby à XV : États-Unis, France et Roumanie. Comme lors de l'édition précédente en 1920, les organisateurs doivent faire face à de nombreux désistements. Les nations du sud (Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud) invoquent une impossibilité financière pour faire un si long voyage, et les Britanniques boudent toujours la compétition[2].
La Roumanie ayant perdu ses deux matchs, la dernière confrontation désignera le champion olympique et fait figure de revanche entre la France et les États-Unis déjà finalistes en 1920[2]. Les États-Unis s'imposent largement 17 à 3, au stade de Colombes et devant 22 000 spectateurs, dans un climat délétère. Sur le terrain, tout d'abord, le jeu est marqué par de nombreuses actions violentes dans les deux camps et la France finit la rencontre à treize, Jauréguy et Vaysse étant sortis sur blessure[2]. Dans les tribunes, ensuite, le climat est particulièrement détestable, avec une foule qui siffle la montée du drapeau américain, insulte l'arbitre et hue les joueurs américains. Des bagarres éclatent entre supporteurs français et américains, faisant plusieurs blessés[2].
À l'issue de cette finale désastreuse, les compétitions de rugby sont exclues des Jeux olympiques[3],[4].
↑Arnaud Gonzague, « Coubertin aurait dit non ! », L'Obs, no 2754, , p. 16-17.
↑ abc et dFrançois Da Rocha Carneiro, « L'Ovalie aux Jeux Olympiques », dans Jean-Emmanuel Ducoin, Une histoire populaire du rugby français, L'Humanité, (ISSN0242-6870), p. 45-46.