Grande rue de l'île Notre-Dame Rue Palatine (à l'est) Rue Carelle (à l’ouest) Rue Marie (1654) Rue de la Fraternité (1793) Rue Blanche-de-Castille (1806) Rue Saint-Louis (1814)
La rue Saint-Louis-en-l’Île est la seule artère qui, avec les quais d’Anjou, de Béthune, de Bourbon et d'Orléans, permette la traversée de la quasi-totalité de l'île Saint-Louis dans sa longueur, d’est en ouest : toutes les autres voies lui sont plus ou moins perpendiculaires.
Suivant le schéma global de numérotation des voies parisiennes, les numéros de la rue Saint-Louis-en-l’Île suivent le cours de la Seine : ils augmentent quand on parcourt la rue d'est en ouest. Les nos 1 et 2 ouvrent la rue à l'est ; les nos 83 et 92 la terminent à l'ouest. Les numéros pairs sont situés sur le côté nord de la rue, les numéros impairs sur le côté sud.
Outre les voies la bornant, la rue Saint-Louis-en-l'Île est rejointe ou traversée par plusieurs rues ; d'est en ouest :
Cette rue, en plein centre de l'île Saint-Louis, est très touristique. Aussi présente-t-elle de nombreuses boutiques et restaurants qui occupent de vieilles maisons datant pour la plupart des XVIIe ou XVIIIe siècles.
Les travaux d'urbanisation de l'île Saint-Louis sont entrepris sous le règne de Louis XIII, entre 1614 et 1646. L'île est alors structurée par la voie occupée actuellement par la rue Saint-Louis-en-l'Île alors dénommée « Grande rue de l'île Notre-Dame ».
Il est cité sous le nom de « Grand rue de l'isle Notre Dame », pour une partie, et de « rue Saint Louys », pour une autre partie, dans un manuscrit de 1636.
À l'origine, la rue est composée de deux artères situées de part et d'autre de la rue des Deux-Ponts : la « rue Palatine » à l'est de celle-ci et la « rue Carelle » à l'ouest ; elle est ensuite dénommée « rue Marie » (1654), « rue Saint-Louis », « rue de la Fraternité » (1793), rue « Blanche de Castille » (1806) puis « rue Saint-Louis » (1814).
Par ordonnance en date du , la rue Saint-Louis-en-l'Île est alignée :
No 3 : maison construite au XVIIe siècle, inscrite MH partiellement (porte sur rue)[5].
No 4 : une plaque rappelle que l'homme politique Charles Lederman (1913-1998) vécut dans cet immeuble.
No 6 : une plaque commémorative rappelle que le théologien russe Vladimir Lossky vécut et mourut en 1958 dans cet immeuble.
No 7 : ancien hôtel particulier appartenant à l'îlot Bretonvilliers construit à partir de 1639, inscrit partiellement MH (façades, toitures, escalier)[6].
No 9 : ancien hôtel particulier inscrit et classé partiellement MH (pavillon à arcade)[7].
No 10 : immeuble construit au XVIIe siècle, inscrit partiellement MH (porte cochère, rampe d’escalier en fer forgé, cage d’escalier à pans de bois)[8]. La chanteuse Françoise Hardy y acquit un appartement et y vécut entre 1970 et 1974.
No 11 : ancien hôtel particulier inscrit partiellement MH (façade et toiture sur rue)[9].
No 12 :
une plaque mentionne la naissance en ces lieux de l'homme politique Léon Bourgeois (1851-1925) ;
une plaque commémorative rappelle que l’ingénieur Philippe Lebon (1767-1804) découvrit dans cette maison le principe de l’éclairage et du chauffage par le gaz ;
No 21 : école primaire Saint-Louis en l’Isle. Édouard Bled, auteur avec sa femme du Bled, manuel d’orthographe devenu un ouvrage de référence, y a été instituteur[13].
No 24 : immeuble construit entre 1618 et 1660, lors du lotissement de l'île, inscrit MH partiellement (escalier et cage d'escalier)[14].
No 29 : ancien hôtel particulier, inscrit MH partiellement (façade, toiture sur rue, cage d'escalier)[15].
↑Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure et lkithographie des artistes vivants exposés au Musée royal le 15 mars 1844, Vinchon, imprimeur des musées royaux, 1844.
↑Paul Chacornac, La Vie simple de René Guénon, Paris, Éditions traditionnelles, 1958, p. 26-30.