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Le boulevard Henri-IV rencontre les voies suivantes, dans l'ordre croissant de sa numérotation (« g » indique que la voie se situe à gauche, « d » à droite) :
Dans les projets haussmanniens, cet axe reliant la Seine à la place Bastille s'appelait « boulevard Saint Germain » dont il représentait une extension traversant la Seine via le pont Sully, comme en témoignent les plans initiaux[1]. Il fut rapidement rebaptisé « boulevard Henri-IV ».
Le percement du boulevard Henri-IV a été réalisé de 1876 à 1879[2].
En se déplaçant de l'île Saint-Louis vers la place de la Bastille, on trouve divers endroits dignes d'intérêt.
Le square Barye, situé à l'extrémité est de l’île Saint-Louis, a été nommé d’après Antoine-Louis Barye, célèbre sculpteur animalier du XIXe siècle. Un monument en pierre y honore la mémoire de l'artiste.
Square Barye.
Le petit square Henri-Galli, situé après la traversée de la Seine, à gauche, entre le quai des Célestins et le boulevard, contient des vestiges des fondations de la prison de la Bastille. Ce soubassement de la tour de la Liberté a été découvert en 1899 lors du percement de la ligne 1 du métro puis déposé dans le square.
A la hauteur de l'actuel n°46 se trouvait le pont-levis de la prison de la Bastille[4].
Le pavillon de l’Arsenal est situé face à la place du Père-Teilhard-de-Chardin. Il accueille depuis 1988 le Centre d'information, de documentation et d'exposition d'urbanisme et d'architecture de Paris. Le bâtiment, construit en 1878-1879 par l'architecte Clément pour accueillir la collection de peintures d'un riche marchand de bois, est caractéristique de l’architecture de la fin du XIXe siècle. Acquis par la ville de Paris en 1954, il a été réhabilité par les architectes Bernard Reichen et Philippe Robert.
Pavillon de l’Arsenal.
No 12 : caserne des Célestins de la Garde républicaine. Elle occupe le site de l’ancien couvent des Célestins construit sous François Ier et transformé en dépôt de bois pendant la Révolution. Sous le Consulat, une partie du couvent est transformée en caserne, et les derniers bâtiments du cloître sont démolis entre 1895 et 1901 lors de la construction de la nouvelle caserne.