la première partie, celle comprise entre la rue de la Source et la rue du Docteur-Blanche, était une voie de l'ancienne commune d'Auteuil qui était autrefois une partie du chemin des Fontis ou sentier des Fontis, puis rue des Fontis, avant de devenir sentier de la Fontaine, en 1857, avant son classement dans la voirie parisienne par le décret du puis de prendre sa dénomination actuelle par un décret du ;
No 16 : immeuble en béton teinté en rose dans la masse. Construit en 1929 par l'architecte et maître d'œuvre Antoine Morosoli, il est situé à l'intersection de la rue Jasmin (au no 40) et compte deux entrées.
No 19 : le jeune réalisateur Jean Grémillon y habite en 1925. L’écrivain Yvan Goll et sa femme Claire ont vécu à cette adresse de 1927 à 1935[4]. En 1934, Goll commença à s'autopublier en créant à son domicile les éditions Poésie & Cie, d'où, à cette adresse, Chansons malaises en 1935 (imprimé en 1934). Brassaï (1899-1984) y a photographié surtout Claire. En 1935, au-dessus (?) des Goll, Germain Dorel installe son bureau pour la construction de l'immeuble du 31, qui sera terminé en 1936. Il dort à côté au 27, rue Jasmin.
No 27 : immeuble non numéroté de deux étages en brique, signé (cartouche), mais non daté, d'Henri Preslier (1878-1934). 1912 ? De 1924 à 1930, Preslier et Dorel s'associeront pour bâtir au moins sept immeubles à Paris. Chronologiquement, 8 bis, rue de la Terrasse et 6, rue Eugène-Delacroix en 1924, square La Fontaine en 1926, 3, rue Decamps en 1928, qui n'a pas d'entrée mais un commerce, et qui est l'arrière du 22, rue des Sablons (1929), 47, rue Jean-de-La-Fontaine ainsi qu'au carrefour des 62 rue Lauriston et 17 rue Copernic en 1930. Ont-ils été construit ensemble dès 1923 ?
No 31 : ensemble en forme de H de style Art déco construit en 1935 par l’architecte Germain Dorel[8] (discrète inscription à droite) pour la Compagnie parisienne immobilière (qui siège au 29, rue de Londres), à la place d'un pavillon de deux étages. Dans La poursuite du vent (1976)[9], Claire Goll raconte que son nouvel amant (il s'agit de Dorel (1889-1970), qui n'est pas cité) lui aménagea un duplex qui, reliant le septième et le huitième étage, s'achevait sur un jardin suspendu[10]. Vraisemblablement à l'escalier 2, sur les 5, qui, à l'époque, a vue sur le bois de Boulogne. Les appartements, en pierre de taille pour les quatre premiers étages, sont bien conçus au point de vue sanitaire. Les salles d'eau ont une fenêtre. Il existe une brochure publicitaire. Dans la partie gauche (escalier 1), une grande terrasse se trouve au huitième étage.
↑Une photo de 1935 de ce duplex où elle vivait seule (Dorel vivant avec sa famille à Saint-Germain-en-Laye) se trouve page 216 du catalogue Claire Goll, Saint-Dié, 2012. Deux autres clichés du même photographe, du studio Chevojon, se trouvent page 221.