La section située entre le rond-point de Longchamp et la rue des Moulins est une ancienne partie du chemin des Bornes qui a pris en 1848 le nom de « rue des Bornes ». En 1863, cette partie est prolongée jusqu'à la rue de la Tour, puis en 1884 jusqu'à la place Possoz. Cette voie a porté respectivement les noms de « rue des Bornes » jusqu'à la rue Scheffer, « rue des Sablons » jusqu'à la rue Saint-Didier et le rond-point de Longchamp et « rue Saint-Hippolyte » entre la rue de la Tour et la place Possoz.
Comme l'ensemble du quartier de la plaine de Passy, la rue des Sablons ne se construisit pour l'essentiel qu'à partir des années 1850, ce qu'attestent les plans du milieu du siècle figurant un espace non bâti.
En raison du caractère bourgeois de ce quartier, le chanteur Pierre Perret place dans la rue des Sablons l'action (mettant en scène une bonne espagnole) de l'un des couplets de sa chanson des années 1960, La Corrida.
Nos 22 : l'un des sept immeubles, au moins, construits et signés ensemble à Paris par les architectes Henri Preslier et Germain Dorel. Immeuble de 1929 de sept étages et huit fenêtres par étage jusqu'au cinquième. Comme l'immeuble « dans la cour », réalisé par le même duo en 1928, accessible par le 3, rue Decamps (trois fenêtres par étages).
No 28 : immeuble, dont le rez-de-chaussée comporte la devanture d'une ancienne crèmerie, installée au début du XXe siècle[2].
No 29-31 : ancien Central téléphonique de Passy.
Au croisement avec la rue Saint-Didier : ancienne caserne Saint-Didier.