Il est naturalisé français en 1930. Il reprend ses études à la faculté de médecine de Paris et soutient en 1935 sa thèse intitulée La conception psychanalytique des troubles de la puissance sexuelle chez l'homme, sous la présidence du neurologue Henri Claude en 1935[2]. Il dirige un séminaire à la Société psychanalytique de Paris jusqu'en 1939. Il est mobilisé comme médecin dans l'armée française et obtient la Croix de guerre[2]. Après l'Armistice, il se réfugie à Marseille, où il exerce la psychanalyse jusqu'à son départ en 1942 pour les États-Unis[2]. Il s'installe à New York et est accepté comme membre de la New York Psychoanalytic Society dont il devient l'un des didacticiens en 1942, et son président en 1950-1952. Il est président de l'American Psychoanalytic Association en 1957-1958, et vice-président de l'Association psychanalytique internationale de 1965 à 1967[2].
Il épouse en 1946 Elisabeth Rozetta Geleerd, psychanalyste d'origine néerlandaise[3] et ils ont un fils, Richard Joseph Loewenstein, psychiatre[4].
Ego psychology
Il est l'un des promoteurs, avec Ernst Kris et Heinz Hartmann, de l'Ego psychology. Cette orientation théorique privilégie le Moi plutôt que l'inconscient et en fait le centre de la vie psychique, la cure psychanalytique devant œuvrer à promouvoir le Moi autonome[2].
Publications
Psychanalyse de l'antisémitisme, PUF, 2001, (ISBN213051670X)