Le Rondo brillant, « éclatante musique de salon[1] » avec son surnom « La gaieté » (en mi bémol majeur, Moderato e con grazia à )[2]« aux allures voltigeantes[5] » est « pur badinage, avec le levé caractéristique de son refrain en zigzag sur une basse d'accords brisés : gammes étincelantes, octaves téméraires, arpèges et trais chromatiques — de quoi briller en société, non sans ironie, et à quelques endroits un peu de goguenardise[6] ».
Le Rondo et la Polacca brillante, « pièces nouvelles par la forme et l'esprit[7] » et « destinées au simple plaisir immédiat du public[8] », sont « des pièces d'une virtuosité pianistique si brillante que la seule impulsion semble avoir été un sentiment de délivrance et une nouvelle exubérance qui guidèrent Weber vers son instrument[9] », dans une période difficile de sa carrière de compositeur[10]. Le Rondo, en particulier, est un « éblouissant tour de force dans le style mondain de ses prédécesseurs[11] » et un modèle de virtuosité romantique[12].
Discographie
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Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 2934-2950.