La Polacca brillante en mi majeur (Allegro vivace à ) doit son surnom, « L'Hilarité[2] », à « son trille initial, hilare en effet, dans l'aigu argentin du clavier. Tout ce début, qui danse et sautille, est à jouer « avec effronterie » (mit Keckheit vorzutragen) ; ce n'est pas le dactyle martial, mais le svelte rythme pointé ; non point le maestoso de la danse d'apparat, mais le vivace du bond, de la cabriole. Le sérieux des grandes polonaises de Chopin est loin encore ; on le pressent pourtant dans l'épisode central, qui chante mélancoliquement sur un accompagnement sourd et obstiné[4] ».
Le Rondo et la Polacca sont « des pièces d'une virtuosité pianistique si brillante que la seule impulsion semble avoir été un sentiment de délivrance et une nouvelle exubérance qui guidèrent Weber vers son instrument[5] », dans une période difficile de sa carrière de compositeur[6]. Ainsi, la Polacca brillante« couronne l'ensemble de ses œuvres pour piano les plus scintillantes[7] ».
Discographie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Guy Sacre, La musique pour piano : dictionnaire des compositeurs et des œuvres, vol. II (J-Z), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 2998 p. (ISBN978-2-221-08566-0), p. 2934-2950.