Romont se trouve à 9 km à vol d’oiseau au nord-est de Bienne. Le point culminant de la commune se situe à 1 100 m d'altitude[4]. Le village se situe à 750m d'altitude[4].
Histoire
La première mention de Romont date de 1335[réf. nécessaire]. On rencontre plusieurs toponymes : Redemont, Rodemont, Rotmund[3]. Une notice de Pierre César sur le pays d'Erguël signale l'existence, vers l'an 1300, d'une maison de Romont appartenant à la famille vivant à Nidau. La commune était rattachée à la Seigneurie d'Erguël, elle-même possession des princes-évêques de Bâle[3]. Sur le plan religieux, la commune de Romont se rattachait à la paroisse bilingue de Perles[3].
De 1797 à 1815, Romont a fait partie de la France, au sein du département du Mont-Terrible, puis, à partir de 1813, du département du Haut-Rhin, auquel le département du Mont-Terrible fut rattaché[3]. Le village passe alors dans la paroisse de Bienne, puis, sur demande des habitants, dans celle de Vauffelin[4]. Par décision du congrès de Vienne, le territoire de l’ancien évêché de Bâle fut attribué au canton de Berne, en 1815[3]. Romont retourne donc à ce canton et, parallèlement, à la paroisse de Perles[4].
En 1839, Romont, qui faisait jusque-là partie du district de Büren, rejoint le district de Courtelary[3]. Le village quitte simultanément la paroisse de Perles pour celle de Vauffelin[3]. En 1863, elle obtient le statut de commune municipale et bourgeoisiale[3].
Langues
Romont est une commune bilingue : en 2014, 50,9 % parlaient le français et 47,6 % l'allemand, même si la langue officielle reste le français[5],[6].
Curiosités
Levée de terre, remontant probablement au Moyen Âge, fossé et traces de murs visibles.
Galenweg : il pourrait s'agir d'une route romaine entre Allerheiligen et Romont.