Parallèlement il expose au Salon des artistes français dès 1903 et y obtient une mention honorable en 1906, une médaille de 3e classe en 1908, une médaille de 2e classe l'année suivante, une bourse de voyage en 1910 et une médaille de 1re classe en 1911, année où il est placé en hors-concours[3].
Son agence est installée 7 rue de la Garancière à Paris[2].
Il est nommé en 1913 architecte des bâtiments civils du château de Versailles et du Trianon[4]. En 1919, il est reçu au concours d'architecte en chef des monuments historiques et s'occupe de Versailles[4]. En 1920, il est nommé directeur de l'architecture et des Beaux-arts en Alsace-Lorraine avant de devenir l'année suivante directeur de l'école régionale d'architecture de Strasbourg. Il est chargé des Vosges, de la Haute-Saône, du Territoire-de-Belfort et, en 1939, du Haut-Rhin et Bas-Rhin[4].
En 1924, il devient l'architecte en chef des Archives Nationales. En 1934, il exerce les fonctions d'architecte en chef adjoint à l'Inspecteur général des bâtiments civils et des palais nationaux (décret du ) et en 1938 il est nommé inspecteur général des bâtiments civils (décret-loi du ).
Il prend sa retraite en 1947. Ses héritiers sont : René Blanchot, son principal collaborateur, Benoît Danis, son fils, et Armand Varieras, le principal collaborateur de René Blanchot.
Villa Camman, 35 rue de Verdun à Strasbourg (1930 -1931).
La nouvelle ville d'Égletons (Corrèze) dès 1933. Il dessine, assisté par René Blanchot, les espaces et bâtiments publics du projet d'urbanisme initié par Charles Spinasse, maire de la ville et futur ministre de l'Économie du gouvernement de Léon Blum lors du Front populaire. Ses réalisations sont :
Le monument du camp Kléber à Darney (Vosges) (1937). Celui-ci est détruit par l'armée allemande en 1940 et un second monument est construit par son fils Benoît Danis en 1967-1968.
Monuments créés par Robert Danis
Monument national du Hartmannswillerkopf (1923-1932).
↑ abcdef et gNicolas Lefort, « Robert Danis », sur hypotheses.org, (consulté le )
↑Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN2-912461-03-0), p. 110-111
Granit, béton, ardoise. L'architecture du XXe siècle à Égletons (par Nicolas Courteix). Livret paru en (Service Patrimoine de la Ville d'Egletons/DRAC Limousin).
Egletons, une ville au XXe siècle. Exposition (commissaires : Régis Delubac et Nicolas Courteix) - .
L'architecture au XXe siècle en Corrèze (DRAC Limousin).
Régis Delubac, De la valeur d'usage à la patrimonialisation, l'architecture du XXe siècle à Égletons, Formation AUE, . École de Chaillot/ENPC, .