La voie comporte une contre-allée bordée de platanes.
La rue est à destination majoritairement résidentielle abritant néanmoins quelques commerces de proximité.
La rue de Rémusat est desservie par la ligne 10 à la station Mirabeau, dans le sens banlieue/Paris et toujours par la ligne 10, à la station Église d'Auteuil, dans le sens Paris/banlieue.
Origine du nom
Elle porte le nom du comte Charles de Rémusat (1797-1875), homme politique et littéraire français[1].
Historique
Cette voie de l'ancienne commune d'Auteuil a été détachée en 1801 de l'ancienne Grande-Rue pour prendre le nom de « rue Molière ».
Rebaptisée ensuite « rue d'Auteuil », elle est classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du et prend sa dénomination actuelle par un décret du .
Un arrêté préfectoral du a fixé sa largeur à 12 mètres ; depuis 1878, la voie a été élargie du côté des numéros impairs.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
La rue est dans le prolongement et l'axe exact du pont Mirabeau.
Nos 1-7 : immeuble construit par les architectes Jacques Carlu et Henri Mathé en 1963.
No 2 : ISTH puis prépa COMMERCIA - prépa HEC.
Elle est bordée dans son extrémité ouest par la place Paul-Beauregard, qui ne comprend, elle, aucun habitant référencé.
Arletty y a vécu de 1969 à sa mort en 1992 (une plaque lui rend hommage). Elle avait l'habitude de déjeuner dans un restaurant de la place de Barcelone, aujourd'hui disparu, Le hameau d'Auteuil[3].
Barbara y a logé de 1961 à 1968[4], date à laquelle elle quitte l'immeuble à la suite du décès de sa mère - ce qui lui inspira quelques années plus tard, en 1972, une chanson, Rémusat, dans laquelle elle évoque ce double départ[5]. Dans son appartement du septième étage, elle écrit certains de ses plus grands succès : Le mal de vivre,Attendez que ma joie revienne ou encore À mourir pour mourir[6].
No 21, au croisement avec l'avenue Léon-Heuzey : hôtel particulier de style italianisant construit par Robert Danis en 1913 ; actuellement : clinique Rémusat.
No 31 : immeuble de huit niveaux (27 mètres), construit par l'architecte malouin Henry Auffret en 1958, donnant sur le 55-57, avenue Théophile-Gautier.