Né à dans la ferme familiale près de Strathroy dans la région de London en Ontario, il est l'aîné d'une famille de quatre enfants issue de l'union de son père James Brett et son épouse Catherine Mallon[1]. Il se maria le 26 juin 1878 à une femme dénommée Louise Theodora Hungerford qui mourrut en 1935[2].
En 1874, il pratique dans la localité d'Arkona(en) en Ontario, où il sert également comme reeve.
En 1883, il déménage à Banff dans le district d'Alberta où il travaille au Banff Sanitarium qu'il a contribué à fonder. Il sert ensuite comme chirurgien à la Brett Hospital de Banff.
Il devient par la suite un ardent défenseur de l'établissement d'une licence pour la pratique de la profession de médecin dans l'ouest canadien dès 1909[1].
Carrière politique
En 1888, il est élu à l'Assemblée législative des Territoires du Nord-Ouest dans le district de Red Deer. Alors en déplacement dans le centre du Canada, sa nomination de facto à titre de président du conseil du conseil du lieutenant-gouverneur (Lieutenant-Governor's Advisory Council) sans qu'il en soit au courant. S'entame alors une rivalité avec un autre membre du conseil, Frederick Haultain. Compte tenu du peu du rôle limité du conseil, Brett et plusieurs autres membres démissionnent entre octobre et [1].
En 1898, il devient chef de l'opposition officielle à une période où les partis politiques font leurs apparitions.
Opposé à Arthur Lewis Sifton lors des élections de 1898(en), il est initialement défait par 36 voix lors du premier comptage, mais le recomptage le fait gagnant par 2 voix[3]. Sifton décide alors de contester la décision prétextant des irrégularités et l'article 106 de la The Territories Elections Ordinance. Le juge Charles Rouleau confirmant alors l'élection de Brett, Sifton décide de faire appel de la décision et ceci conduit à l'organisation d'une élection partielle en . Sifton est alors élu par une majorité confortable. Une anecdote liée à cette élection mentionne qu'alors que Brett est en retard et que Sifton avait déjà prononcé son discours, celui-ci propose d'également faire celui de Brett puisqu'il l'a régulièrement entendu. Brett arrivant et faisant quasi identique, il s'étonne alors de l'amusement du public[1],[4].
En , il devient le second lieutenant-gouverneur de l'Alberta par une nomination de Arthur de Connaught et Strathearn sous avis du premier ministre fédéral Robert Borden. Il est renommé pour un second mandat en [1].
En 1918, le premier ministre Charles Stewart demande à Brett de procéder au renvoi du procureur général Charles Wilson Cross puisque ce dernier avait refusé de remettre sa démission et qu'il tentait de trouver un compromis. Après 12 jours sans obtenir de réponse de Cross, Brett signe un décret en conseil retirant Cross du cabinet[5]. Il s'agit alors de la première fois qu'un lieutenant-gouverneur albertain procède au retrait d'un membre du conseil des ministres[1].
↑ abcdefgh et iSandra E. Perry et Karen L. Powell, On Behalf of the Crown, Lieutenant Governors of the North-West Territories and Alberta, 1869-2005, Edmonton, Alberta, Legislative Assembly of Alberta, (ISBN0-9689217-1-X, lire en ligne), p. 368-388
↑David Hall, Alberta Premiers of the Twentieth Century., Regina, Saskatchewan, Canadian Plains Research Center, University of Regina, (ISBN0-88977-151-0, lire en ligne), « Arthur L. Sifton », p. 23