(à partir de l'embouchure) Ruisseau de la Loutre, cours d'eau Ferguson, ruisseau Pétrimoulx, ruisseau Alexandre-Hamel, ruisseau Lamarre, ruisseau Saint-Louis, ruisseau Léonide-Tétreault, ruisseau à l'Ours, décharge Alix, ruisseau Jodoin, ruisseau Normandin, ruisseau Corbin, ruisseau non identifié, ruisseau Antoine-Lacombe, ruisseau des Trente.
· Rive droite
(à partir de l'embouchure) Petite décharge des Trente, cours d'eau Sorel, ruisseau Cochon, cours d'eau Chicoine, ruisseau non identifié, petite décharge Noire.
Dans son parcours d'environ 32 km, surtout en zones agricoles, la rivière est longée du côté est par la route 227 (Québec) (désignée « rang de la rivière Sud », dans la municipalité de Sainte-Marie-Madeleine). De l'autre côté de la rivière, la route est désignée « Rang de la rivière Nord ». Tandis que dans Saint-Mathias-sur-Richelieu, la route rivière des Hurons-Est longe la rivière jusqu'à son embouchure ; tandis que la route rivière des Hurons-Ouest longe sur un segment de l'autre côté de la rivière[3].
Histoire
Tout comme dans l'ensemble de la vallée du Richelieu, ce sous-bassin versant était propice à la chasse, la pêche et l'agriculture dans la préhistoire amérindienne. Depuis plusieurs millénaires, ce territoire était fréquenté par des autochtones semi-nomades.
Les pionniers d'origine européenne et leurs descendants ont commencé à coloniser ce territoire dès la fin du XVIIe siècle, surtout aux abords de la rivière Richelieu.
Toponymie
En , les premiers actes des concessions accordées par le seigneur de Chambly font référence à la « rivière appelée du huron ». Dans l'usage courant, ce potamonyme s'est transformé un siècle plus tard en « Rivière des Hurons ». Cette adaptation toponymique est mentionnée dans les actes dès 1773.
Au début de la colonie française au Canada, plusieurs bourgades iroquoïennes (iroquoises et huronnes) sont établies aux abords de la rivière Richelieu (principalement près de l'embouchure des cours d'eau), tirant avantage de la traite des fourrures avec les autorités françaises et le troc avec les communautés amérindiennes.
Dans l'histoire de la Nouvelle-France, plusieurs communautés autochtones venaient s'établir à proximité des centres de peuplement français par souci de sécurité et d'approvisionnement.