Rivière des Hurons (rivière Richelieu)

Rivière des Hurons
Illustration
Pont enjambant la rivière des Hurons sur la Route des patriotes près de l'embouchure
Carte
Tracé du cours d'eau et de ses principaux affluents.[1]
Caractéristiques
Longueur 32 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Bassin collecteur Rivière Richelieu
Régime Régime pluvial
Cours
Source Ruisseau agricole
· Localisation La Présentation
· Altitude 34 m
· Coordonnées 45° 37′ 30″ N, 73° 03′ 01″ O
Confluence Rivière Richelieu
· Localisation Saint-Mathias-sur-Richelieu
· Altitude 10 m
· Coordonnées 45° 27′ 35″ N, 73° 15′ 44″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l'embouchure) Ruisseau de la Loutre, cours d'eau Ferguson, ruisseau Pétrimoulx, ruisseau Alexandre-Hamel, ruisseau Lamarre, ruisseau Saint-Louis, ruisseau Léonide-Tétreault, ruisseau à l'Ours, décharge Alix, ruisseau Jodoin, ruisseau Normandin, ruisseau Corbin, ruisseau non identifié, ruisseau Antoine-Lacombe, ruisseau des Trente.
· Rive droite (à partir de l'embouchure) Petite décharge des Trente, cours d'eau Sorel, ruisseau Cochon, cours d'eau Chicoine, ruisseau non identifié, petite décharge Noire.
Pays traversés Drapeau du Canada Canada
Régions traversées Québec
Principales localités La Présentation, Saint-Charles-sur-Richelieu, Sainte-Marie-Madeleine, Sainte-Madeleine, Saint-Jean-Baptiste (Québec), Saint-Mathias-sur-Richelieu

La rivière des Hurons est un affluent du bassin de Chambly, un élargissement de la rivière Richelieu, juste au nord de la ville de Chambly. Son embouchure est située dans la municipalité de Saint-Mathias-sur-Richelieu, en la municipalité régionale de comté de Rouville, dans la région administrative de la Montérégie, au Québec, au Canada[2]. La rivière des Hurons traverse la Municipalité régionale de comté (MRC) Les Maskoutains, la MRC de La Vallée-du-Richelieu, puis la partie ouest de la MRC de Rouville.

Géographie

La rivière débute son cours dans La Présentation du coté nord de autoroute 20. La tête de la rivière s'abreuve de nombreux ruisseaux de la zone située au nord-ouest de Saint-Hyacinthe, Saint-Charles-sur-Richelieu, Sainte-Marie-Madeleine (paroisse) et Sainte-Madeleine (village)). Elle coule d'abord vers le nord-ouest puis bifurque vers le sud-est, coupe l'autoroute 20, passe près du Club de golf La Madeleine, coupe le chemin de fer du Canadien National et la route 116 à environ un km à l'ouest du village de Sainte-Madeleine puis passe dans Saint-Jean-Baptiste où elle passe entre le mont Rougemont et le mont Saint-Hilaire qu'elle contourne à distance. Puis coule presque tout droit jusqu'à la limite de Saint-Mathias-sur-Richelieu, tout près de la partie nord de l'ancien territoire de Sainte-Marie-de-Monnoir (fusionnée à Marieville en 2001). De là, cette petite rivière coupe Saint-Mathias-sur-Richelieu, en diagonale pour aller se jeter dans la rivière Richelieu au sud du village de Saint-Mathias-sur-Richelieu et au nord de la municipalité de Richelieu.

Dans son parcours d'environ 32 km, surtout en zones agricoles, la rivière est longée du côté est par la route 227 (Québec) (désignée « rang de la rivière Sud », dans la municipalité de Sainte-Marie-Madeleine). De l'autre côté de la rivière, la route est désignée « Rang de la rivière Nord ». Tandis que dans Saint-Mathias-sur-Richelieu, la route rivière des Hurons-Est longe la rivière jusqu'à son embouchure ; tandis que la route rivière des Hurons-Ouest longe sur un segment de l'autre côté de la rivière[3].

Histoire

Tout comme dans l'ensemble de la vallée du Richelieu, ce sous-bassin versant était propice à la chasse, la pêche et l'agriculture dans la préhistoire amérindienne. Depuis plusieurs millénaires, ce territoire était fréquenté par des autochtones semi-nomades. Les pionniers d'origine européenne et leurs descendants ont commencé à coloniser ce territoire dès la fin du XVIIe siècle, surtout aux abords de la rivière Richelieu.

Toponymie

En , les premiers actes des concessions accordées par le seigneur de Chambly font référence à la « rivière appelée du huron ». Dans l'usage courant, ce potamonyme s'est transformé un siècle plus tard en « Rivière des Hurons ». Cette adaptation toponymique est mentionnée dans les actes dès 1773.

Au début de la colonie française au Canada, plusieurs bourgades iroquoïennes (iroquoises et huronnes) sont établies aux abords de la rivière Richelieu (principalement près de l'embouchure des cours d'eau), tirant avantage de la traite des fourrures avec les autorités françaises et le troc avec les communautés amérindiennes.

Dans l'histoire de la Nouvelle-France, plusieurs communautés autochtones venaient s'établir à proximité des centres de peuplement français par souci de sécurité et d'approvisionnement.

Le toponyme « Rivière des Hurons » a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[3].

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Relation OpenStreetMap
  2. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Saint-Mathias-sur-Richelieu », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
  3. a et b « Rivière des Hurons », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )

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