Lorsqu'il ne porte pas encore de fruits, un groseillier (rouge) est reconnaissable d'un cassissier par l'absence d'odeur produite par ses feuilles au froissement entre les doigts.
Il existe des espèces sauvages et d'autres cultivées dont certaines se répandent comme subspontanées. La présence d'épines identifie le Groseillier épineux Ribes uva-crispa L.[1], sauvage, qui porte des fruits de 1 cm maximum à poils raides et le Groseillier à maquereau et ses cultivars, dont les baies de 1 à 4 cm peuvent être glabres ou entourées de poils mous.
Les espèces sans épines se distinguent par le parfum des feuilles: Groseillier noir (Cassis)[1], un pétiole court plus petit que la moitié de la longueur du limbe de la feuille: Groseillier des AlpesR. alpinum L., il se remarque aussi par ses baies rouges en grappes dressées[2]; La forme et la taille des feuilles différencie le Groseillier rouge[1] avec ses feuilles en forme de cœur de 6 à 7 cm et le Groseillier des RochersR. petraeum Wulf. dont les feuilles en cœur tronqué ont plus de 7 cm[3].
Ces groseilles doivent leur nom au fait que leur jus peut servir d'assaisonnement aux maquereaux. Il peut également aciduler les sauces. Ils ressemblent aux groseilliers classiques avec des feuilles un peu plus grandes.
La véritable différence se fait au niveau des fruits, qui ne sont pas en grappes mais individuels, ovales et bien plus gros. De la taille d'une cerise à eau de vie, la groseille à maquereau garde le goût caractéristique acidulé des groseilles en grappes.
Dans le patois du Nord de la France, certains l'appellent "gratte-poux" ou encore "croque-poux" [4].
↑Jeanne Covillot, Clé d'identification illustrée des plantes sauvages de nos régions, Chêne-Bougerie, Jeanne Covillot, 1991, 2e édition 2007, 232 p., p. 77