En 1928, il remporte brillamment le 1er Grand Prix de Rome avec la cantate Héraklès à Delphes sur un livret de René Puaux et exécutée le par les Concerts Lamoureux pour y recevoir un excellent accueil. La même année, il épouse à Paris Lucie Madeleine Boyer, professeur de musique, fille du journaliste Jean Auguste Boyer (1857-1945) et de l'artiste peintre Marthe Boyer-Breton.
Entre 1925 et 1940, il enseigne dans les écoles de la ville de Paris. Il fait partie des musiciens "réunis sous le Patronage de la radiodiffusion nationale pour créer une large fresque" sur Jeanne d'Arc créée en 1942 (Voir Georges Dandelot pour plus de détails).
Hop-Frog, conte d'Edgar Allan Poe avec une chorégraphie d'Harold Landes (1935-1948 ; Opéra de Paris, ; il a extrait deux suites symphoniques, Paris ).
Musique vocale
Héraklès à Delphes, cantate (Le Havre, ),
3 Duos pour soprano, chœur et orchestre : Nostalgiques, Pour Mnasidica tiré d'une poésie de Sappho et la Chanson des Ingénieurs de Verlaine (poèmes Saturniens) (1934),
La Ballade des petites filles qui n'ont pas de poupée pour 4 solistes, chœur et piano (1936),
L'apothéose de la Seine pour récitant, mezzo-soprano, chœur, ondes Martenot et orchestre (1937 ; Paris, pour l'Exposition en collaboration avec Fernand Gregh pour la partie littéraire),
5 poèmes de Rainer Maria Rilke pour mezzo-soprano et quatuor à cordes (1952-1957),
des mélodies : Qui est gris, la Poule jaune, Complainte de l'organiste de Notre-Dame de Nice, etc.,
Psaume XXXIX pour chœur et orchestre.
Musique pour orchestre
3 symphonies : no 1 (1929-1933 ; 1re exécution complète aux Concerts Colonne le ; révisée en 1969) – no 2 (1944 ; Paris, ), no 3 (1971 ; Paris, ).
En famille, pour orchestre de chambre ou sextuor de clarinettes (1932 ; orchestration en 1940).
Défilé inspiré d'une photographie sportive comprenant 4 parties : Convocation, les enfants, les jeunes filles et les jeunes gens (1934).
Pastorale (1939).
Rapsodie malgache pour le cinquantenaire du rattachement de Madagascar à la France en 1895 est divisée en quatre parties : Les musiciens – les Piroguiers – les Sorciers et les Guerriers (1945 ; Paris, sous la direction de Manuel Roshental).
Divertissement (1951).
Concertino pour trompettes et orchestre ou sextuor de clarinettes (1954 ; orchestration en 1956).
Concerto pour violon (1960-1963 ; Paris, ).
Concertino pour percussion (1963 ; Paris, ).
Cortège Interlude et danse en hommage à Rameau pour instruments à vent, harpe et percussion (1964-1965).
Concerto pour violoncelle (1967-1968, Radio Luxembourg le ).
Paul Dambly, Mélodies de Raymond Loucheur (Le Petit Journal, ).
René Dumesnil, Deuxième symphonie de Raymond Loucheur (Le Monde, 4 et ).
René Dumesnil, Histoire de la musique : tome V la première moitié du XXe siècle.
Alain Pâris, Les Quatre-vingts ans de Raymond Loucheur in Courrier musical de France.
Florent Schmitt, Héraklès (Le Temps, et Les envois de Rome de Monsieur loucheur (Le Temps, ).
Notes et références
↑Joseph Baggers (1858-1938), musicien, compositeur et professeur au Conservatoire où il a créé la classe de percussions. Chevalier de la Légion d'Honneur, il est le frère du compositeur Marius Baggers, également musicien, chef d'orchestre et professeur au Conservatoire.