À la suite de l'arrestation d'une grande partie de son équipe au début 1943, et poursuivi par la Gestapo, il change de planques et de pseudonymes. C'est ainsi qu'on le retrouve au Chatenest, Bordas, Le Bugue, Saint-Yrieix-la-Perche, Terrasson… sous les noms de Fromonteil, Charbonnaud, Rivière ou Rousseau. Le , alors qu'il est en déplacement à Châteauroux, la police allemande investit sa dernière planque, arrête et torture les occupants.
Il réorganise et fusionne alors les éléments militaires de l'AS, mais il est arrêté à Limoges le . Il parvient à s'échapper lors de son transfert et s'installe près de Terrasson. Le , il est arrêté par la Gestapo, à Brive, en rendant visite à sa femme enceinte, qui est surveillée discrètement depuis des mois. Depuis le début de l'année 1944, à Tulle, une centaine de miliciens, dirigés par Henri Lafont et Pierre Bonny, arrivent pour prêter main-forte à la Gestapo et se livrent à l'horreur[5]. Il tente de s'enfuir, mais, rattrapé, il est conduit à Tulle, à l'hôtel Saint Martin avec Roland Malraux, Louis Bertheau, Charles Delsanti et Harry Peulevé, également arrêtés dans d'autres circonstances[6], où il est torturé. Craignant qu'il ne s'échappe, ses bourreaux lui coupent les tendons d'Achille.
Incapable de marcher, il est fusillé le 2 avril suivant en représailles de l'embuscade de Cornil, après avoir été traîné.
Mémoire
Tulle : Stèle de la place de la Bride située devant l'école Turgot.
https://maitron.fr/spip.php?article206041, notice FARRO Raymond, Raoul, Isaac par Dominique Tantin, version mise en ligne le 27 août 2018, dernière modification le 6 juin 2021.