Avec son frère Claude, Roland Malraux participe activement à la Résistance et, en novembre 1940, il aide son demi-frère André Malraux, le poète Jean Grosjean et Albert Beuret à rejoindre la zone libre.
Le , son épouse donne naissance à son fils Alain à Domme (Dordogne).
Roland Malraux est déporté au camp de concentration de Neuengamme en Allemagne, où il porte le matricule 39498. Le , cinq jours avant la capitulation de l'Allemagne, il est tué lors du bombardement allié du paquebot Cap Arcona par la RAF, au large de Lübeck[1]. Sa femme apprendra sa disparition le [2].
En , sa veuve et André Malraux s'installent dans un appartement à Boulogne-Billancourt, au no 19 bis avenue Victor-Hugo, avec Alain, fils de Roland, et les deux fils naturels d'André Malraux, Gauthier (1940-1961, né Pierre-Gauthier Malraux car reconnu par son oncle Roland à sa naissance[3]) et Vincent (1943-1961, né Thierry-Vincent Clotis et dont le parrain est Pierre Drieu La Rochelle[4]). Le , André Malraux épouse sa belle-sœur. Ils se sépareront en 1966, mais sans jamais divorcer.
Son fils Alain, adopté par André Malraux, laisse une descendance : Laurent (né en 1977), Céline et Anne.
Notes et références
↑Olivier Todd, André Malraux, une vie, Éd. Gallimard, 2001, p. 389.
↑Madeleine et Céline Malraux, Avec une légère intimité — Le concert d’une vie au cœur du siècle, Éditions Baker Street et Éditions Larousse, 2012, p. 39.
↑A cette époque, André Malraux n'est pas encore divorcé
Madeleine Malraux et Céline Malraux, Avec une légère intimité — Le concert d’une vie au cœur du siècle, Éditions Baker Street et Éditions Larousse, 2012 (ISBN978-2-03-586149-8)