Les grands lacs de Seine furent mis en place à partir des années 1960 pour protéger Paris des inondations. Leur achèvement dans les années 1990 a permis la mise en place de milieux naturels périphériques liés à leur présence. La protection de ces milieux a été assurée par la création de la réserve naturelle en 2002.
Écologie (biodiversité, intérêt écopaysager…)
L'intérêt du site tient à sa situation sur les trajets migratoires de plusieurs espèces d'oiseaux d'eau. On y trouve principalement 3 grands types de milieux :
milieux lacustres avec un niveau d'eau fluctuant qui génère des zones de vasières ;
milieux prairiaux échelonnés en fonction de leurs humidité (prairies, roselières) ;
milieux forestiers constitués de boisements de chênes et de charmes.
Les variations du niveau d'eau des lacs et les zones de vasières qui en découlent engendrent des milieux très riches abritant une flore aquatique et paludicole. On y trouve des espèces remarquables comme la Grande douve ou la Pulicaire vulgaire[2].
Le site est très riche en coléoptères (800 espèces inventoriées) et en libellules.
Intérêt touristique et pédagogique
L'intérieur de la réserve naturelle est interdit au public. Des sites aménagés en périphérie, à l'exemple de l’observatoire de Valois, permettent donc aux visiteurs d'observer, sans dérangement, la faune et la flore. Des sorties en périphéries de la réserve ainsi que des articles publiés dans diverses revues permettent aussi au public de prendre connaissance des actions menées sur la réserve. À la Maison du Parc, des caméras vidéo installée sur le terrain permettent aux visiteurs de vivre les temps forts de la réserve[3].
La réserve naturelle a été créée par un décret du [4]. Son territoire fait également partie des zonages suivants : Zone Ramsar no 5 « Etangs de la Champagne humide », ZICO n°CA02, ZNIEFF de type I no 00639 et de type II no 00640, ZPS« Lacs de la Forêt d'Orient », ZSC« Forêt d'Orient ».