Il a été renommé en hommage à Marcel Boyer, dirigeant communiste mort en déportation en 1942[3].
Né en 1904 rue Parmentier à Ivry-sur-Seine, il est lieutenant dans les Brigades internationales. Arrêté le 6 août 1940, il est condamné à quatre mois de prison et incarcéré aux maisons d’arrêt de la Santé, de Clairvaux et de Gaillon. Interné au camp de Compiègne, il est déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 14 août 1942[4].
Ce quai appelé autrefois « quai d'Ivry »[5], a pris sa dénomination actuelle après la Libération. Le nom de « quai d'Ivry » a été maintenue tout le long de la Seine jusqu'au pont d'Ivry[6].
Longtemps relégué au rôle de zone industrielle, ce quai est depuis peu, en pleine rénovation[7]. De nombreux bâtiments[8], dont des entreprises, y voient le jour.
Il constitue la prolongation au sud du quartier Paris Rive Gauche, ou quartier de la Bibliothèque François-Mitterrand, opération d'aménagement de Paris.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Le quai Marcel-Boyer est le sujet d'un cliché de la série photographique 6 mètres avant Paris[9].
Siège de la société E.Leclerc[10], dans l'ensemble architectural Le Partitio[11] réalisé par Jean-Michel Wilmotte[12]. Situé en bord de Seine, ce projet est organisé autour d’un parvis public et de deux cours intérieures, le tout délimité par la rue Victor-Hugo au sud et la rue François-Mitterrand à l'ouest[13].
↑Pierre Cardon, « BOYER Marcel », sur Déportés politiques à Auschwitz, (consulté le )
↑Seine (France) Direction des affaires départementales, État des communes à la fin du XIXe siècle: Ivry-sur-Seine, Impr. typographique de l'École d'Alembert, (lire en ligne)