En 1991 est créé le prix Alexandre-Vialatte pour « récompenser un écrivain de langue française dont l'élégance d'écriture et la vivacité d'esprit soient source de plaisir pour le lecteur[1] ». Le prix est doté de 6 105 euros, soit la somme de la longueur du fleuve Congo (4 640 kilomètres) et de la hauteur du Puy de Dôme (1 465 mètres). Le premier président du jury est Jean Dutourd.
Organisation
Le prix est interrompu un première fois autour de l'an 2000 « à la suite de problèmes avec les héritiers de l'auteur et la mairie du 13e arrondissement, qui finançait le prix »[2]. Le prix est relancé en 2001 avec un prix revu à la baisse (30 000 francs au lieu de 40 000)[2].
L'attribution du prix est à nouveau interrompue en 2006. Après une coupure de quelques années, le prix est relancé en 2011 par le groupe Centre France, éditeur du quotidien La Montagne. Cette année-là, le groupe Centre France lance une opération « 2011 - Année Vialatte »[3], comprenant la recréation du prix, à l'initiative de Jean-Pierre Caillard.
Le jury comprend sept membres. Jusqu'en 2020, deux membres étaient « permanents » (Pierre Vialatte de 2011 à 2020 ; Jean-Pierre Caillard de 2011 à 2012, puis Jean Brousse de 2013 à 2020), et cinq « temporaires » renouvelables tous les deux ans. Les secrétaires du prix sont Daniel Martin, de 2011 à 2018, et Jean-Marc Laurent, en 2019 et 2020.
En 2020, la Société des Hôtels Littéraires[4] s'associe au groupe Centre France pour l'organisation du prix.
2014 : Éric Chevillard pour l’ensemble de son œuvre et plus particulièrement ses trois livres récents : Le Désordre Azerty (Minuit), Péloponnèse (Fata Morgana) et L'Autofictif en vie sous les décombres (L’Arbre vengeur).
Le prix Alexandre-Vialatte est remis chaque année à l'Hôtel littéraire Alexandre Vialatte, 16 place Delille à Clermont-Ferrand[22]. Jacques Letertre, président de la Société des Hôtels Littéraires, bibliophile et collectionneur, a intégré le jury en 2019.