Il édite des journaux (Student, Književna reč et Vreme) et des magazines (Vidici, Književnost) et il crée la maison d'édition Stubovi kulture, dont il est aussi le propriétaire. Parmi ses œuvres les plus connues figurent Li-mun, isceđen (Ci-tron pressé, 1981), Morali bi doći nasmejani lavovi (1983) et Otmenost duše (Le Raffinement de l'âme, 1989)[4].
Au début de 1999, Predrag Marković est l'un des fondateurs du groupe d'expert G17 Plus (G17+) qui, en 2002, se transforme en parti politique. De 2002 à 2006, il en est un des vice-présidents[2].
Aux élections législatives du , il figure sur la liste du G17+, qui remporte 11,46 % des suffrages et obtient 34 sièges sur 250 à l'Assemblée nationale serbe[5]. Il devient député[6]. Depuis la fin de 2002, la Serbie traverse une crise politique, étant dans l'incapacité d'élire un président de la République faute d'une participation suffisante[7],[8],[9]. Le , après que le président de l'Assemblée, Dragan Maršićanin, est devenu ministre, Predrag Marković est élu pour le remplacer ; ipso facto, il devient président de la République par intérim, fonction qu'il occupe jusqu'au , date d'entrée en fonction du nouveau président élu, Boris Tadić. Marković redevient alors président de l'Assemblée jusqu'à la fin de la mandature. Début 2007, il est élu président d'honneur du G17+[réf. nécessaire].
Aux élections législatives du , Predrag Marković participe à la coalition Régions unies de Serbie, emmenée par le parti G17+[13] ; la liste obtient 6,99 % des suffrages et 21 députés[14]. Il obtient un nouveau mandat de député[1].
À l'Assemblée, il participe aux travaux de la Commission des questions constitutionnelles et administratives[15] et, en tant que suppléant, à ceux de la Commission de la culture et de l'information[16]. Il est également président de la délégation serbe à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation de coopération économique de la mer Noire (PABSEC)[17] et membre de la délégation à l'Assemblée de l'Union interparlementaire[18].