En 1876, l'ingénieur du contrôle de construction de chemins de fer indique dans son rapport au préfet du département ; que le tracé définitif de la première section, de Nantes à Nort part le viaduc sur l'Erdre, est approuvé par le ministre des travaux publics depuis le et que les travaux sont en cours sur la ligne. Le viaduc sur l'Erdre est l'un des deux ouvrages d'art important de cette section. Situé à proximité de la Jonnelière, il est « formé d'une arche métallique de 95 mètres d'ouverture et de 12 mètres de flèche, s'appuyant sur deux culées prolongées sur chaque rive par trois arceaux en maçonnerie ». pour ce pont les travaux de maçonneries sont sur le point d'êtres achevées et la partie métallique est adjugée[3]. Dus à l'ingénieur Geoffroy de la compagnie du PO, les plans ont été contrôlés et validés par les ingénieurs de l'administration des Ponts, Charles Dupuy et Louis-Charles Sévenne. C'est la Compagnie de Fives-Lille pour constructions mécaniques et entreprises qui en obtient le marché de la partie métallique[4].
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le , l'armée allemande fait sauter le viaduc à la dynamite. Toute la partie métallique est soufflée et, sur la rive ouest, les arceaux en maçonnerie sont détruits[4].
Pont actuel
Construction
Le chantier de construction du nouveau pont ouvre au mois d', il est inauguré le [4].
Caractéristiques
Le pont actuel adopte le même schéma que le précédent, c'est aussi un viaduc ferroviaire, construit en tant que pont-arc. L'arc, en béton armé cette fois-ci, a une portée de 95 mètres. Albert Caquot en a été son concepteur.
Travaux d'élargissement
Afin de recevoir une voie dédiée au tram-train en direction de Châteaubriant, ainsi qu'une éventuelle deuxième voie ferrée dédiée à la connexion des lignes 1 et 2 du tramway, des travaux (chiffrés à 3,2 millions d'euros) ont débuté dans ce sens au cours de l'année 2010 pour une durée de quinze mois, destinés à élargir le tablier de l'ouvrage[5], qui comporte déjà en outre : une voie pour les deux-roues et une autre pour les piétons. Durant les travaux, ces derniers ne pouvaient d’ailleurs plus emprunter l’ouvrage jusqu'à sa réouverture en pour les piétons, et en octobre suivant pour les vélos[6]. Le tram-train a emprunté l’ouvrage le pour la réouverture de la ligne[7],[8].
Notes et références
↑Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français : [519] Nantes (Bif. de Doulon) - Châteaubriant, vol. 1 - lignes 001 à 600, Paris, La Vie du Rail, , 238 p. (ISBN978-2-918758-34-1), p. 179
↑« N° 16230 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 26 juillet 1868, entre le Ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer d'Orléans : 26 juillet 1868 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 69, no 1622, , p. 244 - 251.
↑Conseil général de Loire-Atlantique, Rapports et délibérations, Nantes, Conseil général de Loire-Atlantique, (ISSN1262-4853, lire en ligne), « Contrôle de construction de chemins de fer : 1 Ligne de Nantes à Châteaubriant », p. 267.
↑ ab et cGaëlle Caudal, « Pont de la Jonelière », sur Patrimoine des Pays de la Loire, (consulté le )