Le toponyme Chalune présente plusieurs origines possibles. Il peut provenir du patois calonna, signifiant « pente abritée », du mot régional calane, décrivant un « escarpement ou un versant rocheux abrupt »[2]. Il pourrait provenir du latin vulgairecaliavum ou du gauloiscaljavo signifiant « caillouteux, pierreux » et indiquerait que Chalune aurait la même origine que le mot « caillou »[2].
La pointe de Chalune est située à l'extrémité occidentale du repli frontal de la nappe de la Brèche[3],[4],[5] (anticlinal du roc d'Enfer). À cet endroit, l'érosion dévoile les couches successives de l'anticlinal en section. Ainsi, si le roc d'Enfer appartient à la Brèche supérieure, la pointe de Chalune est située dans la Brèche inférieure, tandis que la pointe de Chavasse est constituée par la nappe des Préalpes médianes sous-jacente. Le contact entre les deux nappes se situe au nord-est du col de Vésinaz.
Ascension
La pointe de Chalune est accessible depuis le col de Chalune. On accède à ce dernier par le col de la Ramaz ou depuis La Chèvrerie via le hameau de Pététoz.
↑ a et bJean-Philippe Buord, Origines des noms des montagnes de la Haute-Savoie : Petites et grandes histoires des sommets, Seynod, Color Verba, , 410 p. (ISBN978-2-9553563-0-2).
↑Christian Caron, « Survol géologique des Alpes occidentales », Bulletin de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles, vol. 62, no 2, , p. 73-81 (DOI10.5169/seals-308499).
↑Roland Plancherel, Carte et notice explicative de la Carte géologique de la France (1/50000ème) : Feuille Samoëns-Pas-de-Morgins (655), Orléans, BRGM, , 110 p. (ISBN2-7159-1655-8).
↑Maurice Guidon, « Roc d'Enfer », sur Geol-Alps, (consulté le ).